"Père, prends garde à droite. Père, prends garde à gauche !"

La correspondance que nous entamons aujourd’hui, avec un jeune étudiant d’origine étrangère, ressemblera par certains côtés à celle de notre précédente correspondante. À moins qu’elle ne soit l’autre face de la même médaille !
Tous deux, en effet, désiraient se faire un "groupe d’amis", ainsi que facebook nous en offre la possibilité. Avec cependant un peu plus d’ambitions, pourrais-je dire. En effet, il ne s’agissait pas pour eux deux de se donner l’illusion "d’échanger" quelque chose en balançant, à qui veut l’entendre, les quelques goûts et autres affectations que l’on se plait à croire particulières, loin s’en fallait.
Faute de quoi nous n’aurions pas eu besoin de paver notre chemin des meilleures intentions du monde, à l’instar de l’enfer de Dante.
Pourquoi donc associer ce cheminement à la fonction paternelle, vous demanderez-vous peut-être ? Alors que jusqu’ici nous nous étions limités à quelques références critiques à la mère. Parce que nous avons affaire à un garçon, justement. Parce que, et jusqu’à preuve du contraire, tout être humain "a mal" au parent de son propre sexe ! Question d’identification inconsciente et conséquemment de risques incestueux et homosexuels, n’est-ce pas ?
Peut-être n’épuiserons-nous pas la question. Néanmoins, nous essaierons de démontrer que le père est le chemin qui mène, ou non, vers les autres. Car, si la mère est le premier "autre" que nous rencontrons, le père quant à lui est le représentant de tous les autres. Bacchus, le gêneur, en quelque sorte ! Dans la mesure où l’on n’a rien de plus pressé que de vouloir l’expulser !
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