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Au rive gauche
27 février 2011

Qui a du fer, a du pain !

La_victoire_en_chantant(Auguste Blanqui, 1848)

"Il est pénible de relire maintenant, en ces jours de liberté, ces passages mutilés eu égard à la censure tsariste, comprimés, serrés comme dans un étau de fer. Il me fallait user d'une langue "d'esclave" pour exposer que l'impérialisme est le prélude de la révolution socialiste. Que la social-démocratie (socialisme en paroles, chauvinisme en fait) trahit complètement le socialisme, qu’elle rallie corps et âme la bourgeoisie, et que la scission du mouvement ouvrier est liée aux conditions objectives de l'impérialisme, etc."
Lénine, L’impérialisme stade suprême du capitalisme, 1920.

"Le soleil se lève et se couche sur l’Empire colonial français", nous disaient fièrement nos instituteurs du primaire, de gauche comme de droite. Préparant, ainsi, une génération de futurs soldats, pour la sale guerre d’Algérie. Après celle d’Indochine, etc.
On le voit encore aujourd’hui, le nationalisme est bien le tombeau des peuples. Même, lorsque ceux-ci croient se battre pour eux-mêmes. La défense de la nation, en 1792, permit la levée en masse dans la France bourgeoise de l’époque.
"L’armée, pleine d’enthousiasme et déjà aguerrie par une canonnade de quatre heures, répond aux paroles de son général par des cris multipliés de : Vive la nation ! Kellermann lui-même, alors que soufflé par l'explosion d'un convoi français il est tombé de cheval, met son chapeau au bout de son sabre et répète." Wikipédia

Ceci pour démontrer, si besoin était encore, que la défense de l’intérêt national est un mot d’ordre exclusivement bourgeois, expression politique du marché économique national.
Or, si le monde arabe, ainsi que le nomment les journalistes, s’embrase actuellement, chaque peuple le fait encore et toujours sous la bannière de son propre nationalisme. Encadré, par sa propre armée, dernier rempart de l’état bourgeois. Laquelle n’hésitera pas à se retourner contre lui, si besoin est.
Il y a donc fort à parier que chaque bourgeoisie va y trouver son compte. Les dictatures, vivant en parasites, lui coûtant trop cher.
Quant à lui, l’impérialisme (des pays riches exclusivement) se définit par l’exportation de capitaux. Une bourgeoisie n’investit pas forcément, là, où sont les intérêts de son propre peuple, elle le fait, là, où elle escompte que ça va lui rapporter le plus. Autrement écrit, là où la main d’œuvre est la moins chère. La force de travail étant la seule source de richesses nouvelles et réelles.
Tous les peuples sont en concurrence les uns des autres, sous l’égide du capitalisme.

À bas le capitalisme ! À bas le nationalisme ! Vive la révolution mondiale !

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