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Au rive gauche
1 juillet 2014

Un peuple qui en opprime un autre ne peut pas être libre

atelier

 Un conseil avisé

 

 



Le quart d'heure de philo des petites têtes blondes !

    - "L'artiste est-il maître de son œuvre ?"
    - "Vivons-nous pour être heureux ?"
    - "Les œuvres éduquent-elles notre perception ?"
    - "Doit-on tout faire pour être heureux ?"
    - "Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?"
    - "Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?
>> Lire encore

Consigne
Et moi et moi et moi ? Est-ce qu'une question ou plusieurs d'entres elles, voire un mot seulement empruntés aux sujets du BAC philo 2014 ci-dessus, vous inspire quelque chose et quoi ?  Nonobstant le fait qu'une fois le BAC en poche, plus aucune personne ne se pose les problèmes de manière aussi scolaire dans la vie. Encore que ces notions nous effleurent souvent l'esprit. Et si nous avons à y réfléchir ce soir, nous ne le ferons pas comme de vulgaires potaches, à qui elles étaient destinées. Inventons, adressons-nous à nous-mêmes. Sans surveillance, ni examinateurs, ni profs et encore moins avec la perspective d'un diplôme. Rien que pour le fun !
"Si Freud a été critiqué, ça n'est pas parce qu'il a parlé de la sexualité infantile, c'est surtout parce qu'il a tenté de montrer aux gens que les relations qu'ilsnouaient entre eux étaient le plus souvent fausses, que le bonheur n'était qu'une prétention au bonheur, ou n'était même qu'un prétendu bonheur..." Boîter n'est pas pécher. (Lucien Israël)

>> Lire la contribution d'Isabelle

15-aoutMa contribution
Ce que je reproche à tous ces sujets dits d’examens, c’est d’être par trop "bien pensants" sur le fond, c’est de n’être que l’expression d’une idéologie passéiste nationaliste à consonance petite-bourgeoise. De n'être que des poncifs d'autosatisfaction, conformes à la pensée unique de l’enseignement. Autant de variations d'une culture dominante sur un même thème : la réussite individuelle. Ce qui laisserait à penser au fond, que tout irait pour le mieux, dans le meilleur des mondes. En conséquence de quoi, il suffirait de s’interroger introspectivement pour s'assurer un pseudo bien-être.
Peu nous importerait qu'il y ait des choses à changer, à bannir, ici ou ailleurs. Pourvu qu'on ait l'ivresse ! Ce genre de non-questions posées et la manière dont elles le sont, ne peuvent l’être que par des gens gavés, à d'autres qui ont les mêmes ambitions. Qu’entre individus dont l’immédiat est déjà assuré. Comment et par quels moyens y parvenons-nous ? Circulez, y a rien à voir !Apostille
Je trouve les examinateurs démagogiques, vis-à-vis des préoccupations actuelles de la jeunesse qu'ils flattent. Des adolescents dont les idéaux narcissiques - nonobstant la variation des modes - se ressemblent depuis la nuit des temps. Le bonheur et la liberté individuels ne sont traités que comme des phénomènes à usage personnel.
Nous ne sommes plus aux époques des maisons de la culture ou des auberges de jeunesse, où l’on se refaisait un monde. Là, où l’on renchérissait sur le mépris de la réussite sociale, tandis que nous rejetions un quelconque ersatz de bonheur, mode supermarché. Là, où dans la foulée de Mai 68, se diffusait doucereusement l’abjection de tout enrichissement individuel.
De telles préoccupations psychologiques et petites-bourgeoises, nous deviennent étrangères lors d’une grève. Elles ne nous seraient pas davantage venues à l’esprit en Mai 68. Alors que nous manquions de tout, sauf de l’électricité et du téléphone que les syndicats n'osèrent pas couper. Non pas parce que nous changions notre vie, non ! Nous étions seulement plus proches les uns des autres que jamais. Jusqu’aux statistiques de la délinquance qui avaient baissé. Aujourd’hui, les seules discussions autorisées à propos de la violence, révolutionnaire ou non, ne dépassent pas celles qui touchent au djihad. Il se passe pourtant autant de choses dans le monde qu’auparavant, sinon plus. Mais l’information est certainement plus orientée et plus muselée que jamais. Alors que ces jeunes ne savent pas à quelle sauce on va les manger, ils pourraient disserter sur des sujets moins anecdotiques et anodins.
Il faut croire que l’éducation nationale souffre elle aussi des conséquences qu'engendre la crise économique et financière. Une crise qui va jusqu’à atteindre les élus ainsi que leurs institutions dans leur légitimité. En effet, peut-on encore espérer être heureux, alors que l'extrême droite est en hausse partout en Europe ? Une telle question aurait au moins eu le mérite d’élargir le débat.
Seul le martellement à propos de la menace liée au réchauffement climatique échappe au marasme actuel et demeure un des rares sujets d’information rebattus. Comme pour nous culpabiliser au surplus. Sans doute derrière ces alarmes incessantes se cache la peur de la petit-bourgeoisie devant sa propre disparition. À mon époque il s'agissait du nucléaire Néanmoins on peut y voir bon nombre de calculs politiciens, voire des affaires toujours bonnes à prendre pour les capitalistes. Davantage, en tous cas, que le seul souci de préserver quoi que ce soit.
Vivons-nous pour être heureux ? Si nous avions posé la question à notre cheval de trait, il nous aurait donné un coup de pied.
Être heureux, c'est réussir là où le paranoïaque échoue. (Freud)

 

Commentaires
A
Salut Etienne, <br /> <br /> Je ne pense pas être d'accord avec toi : chercher à se connaître soi-même, c'est très important... ça conditionne tant de choses...<br /> <br /> Annie
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