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Au rive gauche
4 mars 2012

Nous faire les poches, pour remplir celles des capitalistes…

L_imp_riailisme_livreV. LE PARTAGE DU MONDE ENTRE LES GROUPEMENTS CAPITALISTES
Les groupements de monopoles capitalistes - cartels, syndicats, trusts - se partagent tout d'abord le marché intérieur en s'assurant la possession, plus ou moins absolue, de toute la production de leur pays. Mais, en régime capitaliste, le marché intérieur est nécessairement lié au marché extérieur. Il y a longtemps que le capitalisme a créé le marché mondial. Et, au fur et à mesure que croissait l'exportation des capitaux et que s'étendaient, sous toutes les formes, les relations avec l'étranger et les colonies, ainsi que les "zones d'influence" des plus grands groupements monopolistes, les choses allaient "naturellement" vers une entente universelle de ces derniers, vers la formation de cartels internationaux. Ce nouveau degré de concentration du capital et de la production à l'échelle du monde entier est infiniment plus élevé que les précédents. Voyons comment se forme ce supermonopole.
L'industrie électrique caractérise mieux que tout autre les progrès modernes de la technique, le capitalisme de la fin du XIXe siècle et du commencement du XXe. Et elle s'est surtout développée dans les deux nouveaux pays capitalistes les plus avancés : les États-Unis et l'Allemagne. En Allemagne, la concentration dans ce domaine a été particulièrement accélérée par la crise de 1900. Les banques, déjà suffisamment liées à l'industrie à cette époque, précipitèrent et accentuèrent au plus haut point pendant cette crise la ruine des entreprises relativement peu importantes, et leur absorption par les grandes entreprises. "En refusant tout secours aux entreprises qui avaient précisément le plus grand besoin de capitaux, écrit Jeidels, les banques provoquèrent d'abord un essor prodigieux, puis la faillite lamentable des sociétés qui ne leur étaient pas assez étroitement rattachées."  Résultat : après 1900, la concentration progressa à pas de géant. Jusqu'en 1900, il y avait eu dans l'industrie électrique 8 ou 7 "groupes" formés chacun de plusieurs sociétés (au total 28) et dont chacun était soutenu par des banques au nombre de 2 à 11.
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Coup_de_torchon_filmLe_tombeau_de_l__clair_livreÉdito : Lorsque nous lisons (ou relisons pour les initiés) Lénine au sujet de l'impérialisme, nous avons de quoi être effarés par le rythme auquel la concentration de l'économique capitaliste s'opérait déjà de son temps. Au moyen de fusions, de rachats, d'ententes et autres absorptions, toutes plus ou moins légales d'ailleurs. C'est même la loi qui s'adapte parfois, grâce à des parlements croupions.
Que devrions-nous dire aujourd'hui, alors que la démesure en ce domaine ne fait que s'accentuer ? De crashs en crises économiques, les plus forts résistent et s'emparent des lambeaux de victimes, pour quelques bouchées de pain parfois. Encore que les chiffres qu'on nous donnent soient toujours à prendre avec des pincettes. Tout est faux et mensonger, au niveau de ce que déclarent les sociétés. Quand ce n'est pas incompréhensible, je le répète. En réalité, il faudra commencer par ouvrir tous les livres de comptes. Et nous en verrons de belles !
Il a suffi que les principales bourses "éternuent" en 2008 pour que des gouvernements organisent le sauvetage des groupes dit en difficulté, qu'ils s'endettent – ce qui du point de vue inflationniste équivaut à augmenter la masse monétaire - et qu'un tsunami économique se déclenche postérieurement ! Avec les effets à retardement que ressentent les pays, dont la soi-disant dette fournit le prétexte à de grosses coupes budgétaires. Encore que les médias nous disent bien que ce qu'ils veulent, eux qui, dixit Coluche, "s'autorisent à penser", sans forcément en savoir plus que nous. Enfin, c'est magouilles et compagnies.
Une_saison_d_anonie_livreEt les gouvernements des états européens les plus faibles de se retourner lâchement contre leurs propres populations, en leur concoctant des plans de rigueur à rallonge et à répétition. Mais, il n'est pas encore certain que les choses en restent là et que les masses acceptent tout. Étant donné que tout ne fait que commencer, contrairement au printemps arabe qui lui a démarré depuis un moment.
C'est là-dessus, entre autres choses, que nous aimerions entendre les principaux candidats qui n'ont pas honte de se dire "de gauche" et qui se veulent nos représentants. Autrement dit, que ne les entendons-nous pas dénoncer les liens qui unissent directement la grande finance et les budgets de l'État. Lesquels se trouveraient dans le rouge, parce que "l'État providence" se montrerait trop laxiste vis-à-vis de ceux qui travaillent, autrement dit : ceux qui créent la richesse, que les riches s'accaparent. Ces sont les voleurs qui crient : au vol !
Les stratèges des campagnes des deux outsiders ne savent plus quoi inventer, histoire de détourner notre attention sur d'autres choses que les véritables problèmes de société. Car, pendant qu'on discutaille des peccadilles que sont les budgets sociaux (il faut bien le dire, eu égard aux dépenses d'armement), les méthodes d'abattage et autres problèmes etc., on ne discute plus du "trou d'ozone" que les aides aux banques en difficulté ont causé dans les finances dites publiques. Et Hollande de clamer bien haut qu'il veut que la France gagne, tout en se démarquant déjà de son appartenance au P.S. Comme Ségolène, il y a 5 ans, sans que cela lui ait porté bonheur.
Mais, la France c'est celle des 100 familles et rien d'autre. Les travailleurs sont tout au plus des immigrés de l'intérieur, traités ainsi de toute manière. Tout le reste n'est que de la mauvaise poésie, à l'instar de toutes les religions. De l'argent pour les banques, du charabia nationaliste et populiste pour les humbles. Tel est le partage des rôles, que nous concoctent tous les politiciens. A bas la corruption parlementaire !

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