Et si on reprenait tout depuis le début !

"LA DIALECTIQUE :
Marx et Engels voyaient dans la dialectique de Hegel, doctrine la plus vaste, la plus riche et la plus profonde de l'évolution, une immense acquisition de la philosophie classique allemande, out autre énoncé du principe du développement, de l'évolution, leur paraissait unilatéral, pauvre, déformant et mutilant la marche réelle de l'évolution (souvent marquée de bonds, de catastrophes, de révolutions) dans la nature et dans la société. "Marx et moi, nous fûmes sans doute à peu près les seuls à sauver (de l'idéalisme, l'hégélianisme y compris) la dialectique consciente pour l'intégrer dans la conception matérialiste de la nature. .. La nature est le banc d'essai de la dialectique et nous devons dire à l'honneur de la science moderne de la nature qu'elle a fourni pour ce banc d'essai une riche moisson de faits (cela a été écrit avant la découverte du radium, des électrons, de la transformation des éléments, etc. !) qui s'accroît tous les jours, en prouvant ainsi que dans la nature les choses se passent, en dernière analyse, dialectiquement et non métaphysiquement".
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On a maintenant coutume de dire que le début est tout dans la vie, que ce soit au sujet d'un individu, d'une institution ou de toutes autres choses encore ! C'est ce qui nous incite à revenir quelque peu en arrière, pour "mieux sauter" en réalité. La rapidité à laquelle paraissent illusoirement aller les choses, en effet, tend à faire oublier qu'hier sera peut-être demain. Au sens où les crises économiques à répétition de ce système capitaliste finissant pourraient bien nous ramener à la case départ ! Si ce n'est pire ! Et ce n'est pas être pessimiste que d'écrire cela, que non ! Il suffit de lire les écrivains qui survécurent à La Première Guerre Mondiale, des deux côtés du front au surplus, pour s'en faire une idée. Cette dernière sonna le glas du capitalisme, quoi qu'on en eut dit.
Ensuite : La Révolution Russe, La Seconde Guerre Mondiale, le fascisme, les guerres nationales de libération, celles que les pays impérialistes n'ont cessé de mener depuis etc., sont autant de soubresauts d'un capitalisme décadent. Que nous devons essentiellement au retard historique de la révolution ouvrière et non pas aux ressources toujours insoupçonnées d'un système économique né au Moyen Âge ! Sans parler de la famine permanente ni du retard dans lesquels sont plongées d'immenses parties de l'humanité souffrante. Ayons le courage de le dire haut et fort ! La cause de ce délai est essentiellement due aux multiples trahisons du réformisme dans ses versions stalinienne, social-démocrate, indignés demain, féministe et Verts compris.
Laquelle tendance politique opportuniste n'eut de cesse de diriger notre révolte vers des impasses, électoralistes ou autres. En réalité, pourquoi le taire, Hollande et ses pairs nous prennent pour des cons ! Mais, "rira bien celui qui rira le dernier" dit le dicton ! Et, je préfère ne pas être à leur place le jour où la prochaine révolution reprendra sa marche en avant !
L'histoire règle toujours ses comptes.
C'est ce que le bon sens populaire veut dire lorsqu'il s'exclame : "il y a une justice" à chaque tournant historique. Où, en constatant la fin misérable et pitoyable de tous les dictateurs honnis dans le monde. Et ceux qui trahissent les aspirations de leur peuple, ou les bradent pour un plat de lentilles, ne valent guère mieux. C'est une des rares leçons de l'histoire ! Ceci pour dire que le réformisme est la pire des aspirations politiciennes. Il revient à ce que la classe sociale au pouvoir graisse la patte à quelques membres de celle qu'elle opprime, à la condition que ceux-ci trahissent les leurs et au fond sacrifient leur dignité. Ce, sans rien avoir inventé, certes.
En ce sens, Marx et Engels ont ouvert une nouvelle voie, dans laquelle les bolchevicks vont s'engouffrer. Je veux parler de cette génération de militants révolutionnaires, professionnels et surtout incorruptibles. Toutes choses qu'exècrent les arrivistes, les démagogues et  opportunistes. Mais le mouvement communiste en a vu d'autres, n'est-ce pas ? Et je suis certain, quant à moi, qu'il se relèvera de ses cendres.
En effet, les générations (Internet et Cie) que tout le monde condamne quelque peu hâtivement actuellement, n'auront pas d'autres choix que se tourner un jour vers ce qui a déjà été fait. Ne serait-ce que pour ne pas se retrouver derrière des organisations qui se révèleront pire encore que ceux qu'ils renverseront, tels les jeunes du printemps arabe. Là, je pense au National-socialisme d'Hitler, qui en a trompé plus d'un !
En politique il en va comme dans la navigation, mieux vaut ne pas naviguer à vue. Il faut être sûr de ses instruments et bénéficier d'un certain entrainement. Voilà pourquoi le marxisme a encore de beaux jours devant lui. Non pas celui que quelques universitaires, en mal de sujets, font semblant de redécouvrir. Mais celui que des militants ont toujours continué à défendre, contre vents et marées. Un marxisme enrichi de toutes les expériences du mouvement ouvrier au surplus. Je veux parler du trotskysme, quoi que les staliniens aient pu en dire. Car, ils ne s'en privèrent pas, après l'avoir combattu y compris physiquement. Mais, la force d'une politique ne se mesure pas au nombre de ses militants ; lesquels affluent parfois, sans que cela ne révèle rien quant à la justesse de celle-ci. Naviguer à contre courant, au contraire, sélectionne les plus déterminés et élimine les quelques squatteurs. Vive le communisme !