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Au rive gauche
1 mai 2011

Ce n’est qu’un début, continuons le combat

Préparatifs et peur de la bourgeoisie
Pour l'instant, après avoir montré comment et dans quel esprit les organisateurs du 1er Mai ont préparé la journée, il nous faut pénétrer dans lehistoire_du_1er_mai camp adverse pour montrer comment il entend contrebattre l'offensive projetée :
"La troupe gardera le fusil Lebel. Les hommes auront deux paquets de cartouches libres dans leur cartouchière, c'est-à-dire douze cartouches. Si, dans le cours de la journée, un plus grand nombre de cartouches devenait nécessaire, des pourvoyeurs désignés à l'avance -un par escouade, huit par compagnie- seront chargés d'aller renouveler les provisions dans les casernes où les caissons du bataillon seront prêts. Plusieurs régiments des garnisons environnantes seront appelés à Paris. Les troupes de Paris comprendront le Ier Mai : 11 régiments d'infanterie, le 6e régiment de cuirassiers, les 27e et 28e régiments de dragons, le 3e cuirassiers de Versailles, le 5e chasseurs de Rambouillet, le 8e dragons de Melun, les 12e et 13e régiments d'artillerie de Vincennes. À ces troupes se joindront : la garde républicaine en entier et la compagnie de gendarmerie de la Seine.
Sur la place de la Concorde seront disposés cinq cents gardiens des brigades centrales ; cent autres seront placés à la Madeleine.
Les manifestations sur la voie publique seront formellement interdites. Le moindre attroupement sera dispersé...".
Ce communiqué, fait pour impressionner, n'indiquait pourtant qu'une partie des précautions prises. Toutes ces mesures, intentionnellement et largement portées à la connaissance de l'opinion par les moindres journaux, créaient une atmosphère de panique.
La meute journalistique de Paris, écrit Paul Lafargue, aboya de terrifiantes nouvelles sur le Ier Mai [et] les moutons de Panurge de la presse départementale bêlèrent à l'unisson. A suivre demain

GerminalEn ce jour du 1er mai, si mémorable pour les classes ouvrières du monde entier, nous ouvrons une période plutôt particulière pour ce qui me concerne à tout le moins. Je fais allusion à Mai 68, au cours duquel je fis mes réels débuts dans la lutte sociale et politique. Un moins de grève, ou presque, ça n’arrive assurément pas tous les jours dans la vie d’un salarié.
Enthousiaste je m’engageai, sans avoir encore la moindre idée des conséquences que cette orientation allait avoir comme conséquences dans ma vie, ainsi que dans celle de ma fille d’alors, que j’embarquai derechef avec moi.
De ce fait, c’est à elle que je m’adresserai en 1998, à l’occasion d’un des nombreux anniversaires de cette date mémorable, afin de m’expliquer quant aux raisons qui m’amenèrent à y prendre part et comment.
Désormais, l’avenir socialiste allait suppléer ou se substituer définitivement à "l’idéal chrétien" de mes parents, que j’avais fait mien tout au long de mon enfance et même au-delà. Pour le plus grand bonheur de mes descendants, est-il nécessaire de la dire ?
Or, si dans la vie il y a un moment pour agir, il y arrive forcément un jour où il faut se justifier. Et, c’est mon cas, depuis un bon moment déjà.
Puis, nous aurons une pensée pour toutes et ceux qui se battent, y compris au risque de leur vie dans bon nombre d’endroits du moyen orient. >> Lire encore

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