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Au rive gauche
30 avril 2011

De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins…

Karl Marx
Dix jours qui ébranlèrent le monde

Tel est le titre que John Reed a donné à son remarquable livre. Il y décrit d'une manière extraordinairement forte et colorée les premiers jours de la Les_10_jours_quiRévolution d'Octobre. Il ne s'agit pas d'une simple énumération des faits, ni d'un recueil de documents ; c'est une succession de scènes vivantes et caractéristiques à tel point qu'elles ne peuvent manquer d'évoquer, dans l'esprit de quiconque a participé à la Révolution, des épisodes analogues dont il a été témoin. Tous ces tableaux pris sur le vif traduisent parfaitement l'état d'esprit des masses, cet état d'esprit qui, servant de toile de fond à la grande Révolution, en rend chaque acte particulièrement facile à comprendre.
À première vue, il peut sembler singulier qu'un tel livre ait pour auteur un étranger, un Américain, qui ignore la langue du peuple russe, ses mœurs et coutumes... Il devrait, semble-t-il, tomber à tout bout de champ dans les erreurs les plus ridicules, passer à côté d'éléments importants.
Il est vrai que bien peu furent témoins de la Révolution. John Reed ne fut pas un observateur indifférent ; révolutionnaire passionné, communiste, il comprenait le sens des événements, le sens de la lutte gigantesque. De là cette acuité de vision sans quoi il n'aurait pu écrire un pareil livre.
John Reed s'est voué corps et âme à la Révolution russe. C'est en Russie qu'il est mort du typhus et qu'il est enterré au pied du Mur Rouge du Kremlin. N. Kroupskaia

filmhenryVFaisons un peu d’histoire. Mais, la grande celle-là. Et puis, à rebours de tout ce que nous avons vu et entendu hier, nous allons revenir à des choses un peu plus décentes, dignes de nous et de celles et ceux surtout que les impérialismes du monde entier écrasent sous leurs jougs.
N’oublions pas que la monarchie est aux Anglais ce que "la dette étatique" est aux Américains. C’est-à-dire que ce sont les populations des pays pauvres qui leur paient ce gâchis ! Tous les pays qui ont encore une cour sont d’anciens pays colonialistes.
Or, notre jeune ami du jour se demande (en 2001) quelles pourraient être les premières mesures d’un état socialiste ? Il ne peut les envisager que coercitives !
Certes, il ne pourrait plus être envisageable de vivre du travail des autres. Si la règle pour tout le monde est de travailler pour vivre, tout le monde travaillera ou se rendra utile d’une autre façon. Non pas pour enrichir une minorité d’actionnaires  parasites, mais pour le compte de la collectivité seulement. Laquelle nous le rendra plus qu’équitablement.
Ceci étant précisé, un état issu de la révolution socialiste aurait beaucoup d’autres cordes à son arc que la contrainte ou l’interdiction, afin d’éradiquer définitivement des comportements hérités tout droit des classes exploiteuses et oppressives ! Tels qu’étaler sa richesse, se défoncer, se prendre pour le centre du monde etc.
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