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Au rive gauche
4 mars 2011

Tu l’as dit, mon neveu !

Comment_j_ai_tu__mon_p_reNous changeons de correspondant cette fois encore et laissons provisoirement tomber notre jeune étudiant. Que nous retrouverons dans quelque temps. Non pas parce que celui-ci n’aurait pu être concerné par le sujet du jour, tout au contraire. Mais, les circonstances et l’urgence décident parfois !
Bref ce neveu, à qui je m’adresse éludait adroitement, croyait-il, la question de la paternité. Sans s’apercevoir le moins du monde que ce refus d’engendrer était encore davantage le fait de sa compagne.

Quant à moi, à aucun moment de ma vie je ne me suis imaginé vivre sans être père un jour. Question d’éducation sans doute ! Sans compter que notre mère révérait la fonction paternelle, comme il n’est plus permis de le faire aujourd’hui !
Voici ce que j’écrivais au retour du funérarium le 11/09/1996 : "Notre père est mort, hier à 2 h 00 du matin, environ. En tant que père, me disais-je en voyant sa dépouille, il m’apparait qu’il soit passé à côté de son sujet. À l’instar du sien ! Beaucoup diminué, il ne m’était jamais apparu aussi menu. C’est ainsi, poursuivais-je, que demeuré relativement petit garçon il nous a toujours jalousement ressentis, nous ses enfants, comme des rivaux ou concurrents vis-à-vis de notre mère. Sans avoir jamais su, ni pu, dépasser cette concurrence. Était-ce dû au fait qu’il ait été principalement élevé par sa mère ? Sans aucun doute : oui !"
Toujours est-il qu’il me fallut pour le moins être père, moi-même, pour finalement arriver à "tuer" ce père, vis-à-vis de qui je cherchais une reconnaissance qu’il ne m’accordera que sur le tard de sa vie. Et, c’en fut fini du petit garçon qui survivait en moi.
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