Tel est pris, celui qui croyait prendre !
Aujourd’hui, nous délaisserons quelque peu notre jeune correspondant. Sans pour autant quitter des yeux les préoccupations qui étaient les siennes. Lesquelles, si on osait, se résumeraient en un seul mot, à savoir : l’enfermement !
Qui, est-il besoin de le dire, n’est jamais vécu de la sorte. Il n’empêche, c’est bien de cela dont il s’agit.
Et, si enfermement il y a, il se pourrait bien qu’il ne s’agisse que de la bulle œdipienne, dont il est très difficile de sortir, pour ne pas dire impossible. Sans l’aide du père, tout du moins. Structure au sein de laquelle trône toujours la toute puissante mère imaginaire, pour les hommes surtout !
Cette sorte de Pythie mythique et moderne, dirons-nous. Qui, inconsciemment, ne cesse de nous guider dès lors qu’on agit spontanément. En première intention, disent les sportifs.
Grandir, atteindre l’âge adulte, consisterait à sortir de ce paradis terrestre, en somme. C’est ce que, entre autres choses, l’écriture permettrait. Il suffit de lire : Camus, Sartre, Proust, Flaubert, Stendhal, Cohen, Saint-Exupéry, Schreiber etc., pour s’en convaincre. À bon entendeur !
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