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Au rive gauche
3 mars 2011

Tel est pris, celui qui croyait prendre !

Enferme_dehorsAujourd’hui, nous délaisserons quelque peu notre jeune correspondant. Sans pour autant quitter des yeux les préoccupations qui étaient les siennes. Lesquelles, si on osait, se résumeraient en un seul mot, à savoir : l’enfermement !
Qui, est-il besoin de le dire, n’est jamais vécu de la sorte. Il n’empêche, c’est bien de cela dont il s’agit.
Et, si enfermement il y a, il se pourrait bien qu’il ne s’agisse que de la bulle œdipienne, dont il est très difficile de sortir, pour ne pas dire impossible. Sans l’aide du père, tout du moins. Structure au sein de laquelle trône toujours la toute puissante mère imaginaire, pour les hommes surtout !
Cette sorte de Pythie mythique et moderne, dirons-nous. Qui, inconsciemment, ne cesse de nous guider dès lors qu’on agit spontanément. En première intention, disent les sportifs.
Grandir, atteindre l’âge adulte, consisterait à sortir de ce paradis terrestre, en somme. C’est ce que, entre autres choses, l’écriture permettrait. Il suffit de lire : Camus, Sartre, Proust, Flaubert, Stendhal, Cohen, Saint-Exupéry, Schreiber etc., pour s’en convaincre. À bon entendeur !
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Commentaires
D
En tout cas je trouve remarquable le courrier que t'a adressé Floriane.<br /> Je ne suis pas tellement surpris que, même quand tu parles d'un Boris, tes correspondances aient davantage de retentissement sur les personnes de l'autre sexe, je relierais cela au fait que les femmes sont plus que les hommes prêtes à s'interroger, tant sur elles-mêmes que plus généralement sur la condition humaine, et à consulter des "psys" (car tu es bel et bien une sorte de "psy").
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F
Etienne,<br /> <br /> Je trouve que le texte que vous avez écrit sur Boris, est un portrait vivant de la solitude humaine, je l'ai ressenti ainsi en tout cas, loin devant le problème récurent de tout homme avec sa mère que vous évoquez, je trouve que vous avez eu là une plume qui fait frissonner viscéralement, peut être du vécu, ou simplement de la compassion pour le personnage, mais c'était là comme quelque chose de palpable qui ne vous laisse pas insensible, un truc un peu glauque, un malaise, et à la fois un espoir de révolte, alors merci et continuez de nous enchanter et de nous bousculer.<br /> Flo
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