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Au rive gauche
22 février 2011

Un père vous manque et la terre est dépeuplée…

fanny_et_alexandre"L'histoire, du film ci-contre, se déroule dans la Suède du début du XXe siècle. Le film dépeint la vie d'une jeune fille, Fanny, et de son frère Alexandre au sein d'une famille aisée, les Ekdahl. Les parents de Fanny et Alexandre travaillent dans le théâtre et sont très heureux ensemble jusqu'à la mort subite du père. Peu après ce drame, la mère trouve un prétendant, un évêque, et accepte sa proposition de mariage. Elle déménage chez lui avec les enfants ; c'est un endroit où règne une atmosphère sévère et ascétique orchestrée par la mère, elle-même assistée de la sœur de l’évêque. Le petit garçon, surtout, sera soumis à une autorité stricte et impitoyable. À laquelle la mère d’Alexandre mettra fin en retournant chez son ex-belle-mère. Dans ce film, les hommes demeurent à tout jamais les fils de leur mère. Le père en est le grand absent !"  "Le refus du féminin", voilà le problème.

Nous arrivons, ma jeune correspondante et moi, au terme de l’année 2000, ainsi que de celui de nos échanges. Ce n’est certes pas encore une rupture, mais on sent celle-ci arriver. Non pas parce que n’avions plus rien à nous dire, tout au contraire.
Ceci étant, les années 1999 et 2000 auront été des plus utiles dans ma quête de sens, vis-à-vis de ce que je faisais depuis des dizaines d’années déjà.
Bien souvent, en effet, nous nous engageons dans une voie qui, à l’usage ainsi qu’en fonction des circonstances, se révèle être autre que celle qu’on pensait.  Que faire alors ? Marche arrière, il ne saurait en être question ! Comprendre, a posteriori, demeure l’unique solution, ne serait-ce que pour en assumer les conséquences. Ce, d’autant plus que : comprendre c’est transmettre, nous dit je ne sais plus quel poète.
D’autres certes, s’y sont usés les dents, bien avant nous ! Or, c’est en s’inspirant de leurs combats intérieurs contre leurs propres démons, que nous trouverons, nous aussi, de quoi justifier nos choix ainsi que nos manquements, à nos propres yeux. Non pas parce qu’il n’y aurait que cela qui compterait, tout au contraire. Mais, parce qu’il faut bien vivre ! La vie étant la meilleure des thérapies, nous dit Winnicott.

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