Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Au rive gauche
21 février 2011

Jalousie, quand tu nous tiens...

Orgueils_et_prejugesDans un petit village d'Angleterre, sous le règne de George III, Mrs Bennet veut marier ses filles afin de leur assurer un avenir serein. L'arrivée de nouveaux voisins,
Mr Bingley et son ami Mr Darcy, plonge Jane et Élisabeth dans des affaires de cœur tumultueuses. Cette dernière découvre l'amour en rencontrant le bel et aristocratique Darcy. Pourtant, tous deux devront passer outre leur orgueil et les mauvaises interprétations qui s'ensuivent avant de tomber dans les bras l'un de l'autre à la grande surprise des Bennet. Jane Austen.
Revenons, si vous le voulez bien, à notre correspondante après avoir fait un court détour en direction de mes souvenirs d’enfance. Les lieux, les acteurs ainsi que les temps changent, mais les préoccupations demeurent les mêmes. À savoir, pour les hommes, résoudre d’une manière ou d’une autre leur question sexuelle ! Et, pourquoi le taire, se reproduire.
Pour ce faire, ceux-ci durent mettre en place de nombreuses stratégies, plus ou moins mortelles les unes que les autres. Dont la plus économique de toutes en la matière est la séduction.
Laquelle, hélas, n’a qu’une durée d’existence éphémère (sept ans, disent généreusement les uns et les autres), chacun le sait ! Ceci dit, non sans signaler que par nature elle est davantage féminine que masculine. Comprenne qui pourra. Or, d’une manière ou d’une autre, il faut en rabattre !
Toujours est-il que les femmes détiennent la réponse. Depuis toujours, sans aucun doute. C’est ce qui en fait le sexe dominant, contrairement aux apparences.
À court de solutions, les hommes allèrent jusqu’à se défier physiquement, dans des tournois aussi vains que stériles. Ils se provoquèrent aussi en duel (les plus célèbres n’y échappèrent point, ainsi Évariste Galois et Pouchkine y laissèrent leur vie), ou dans des vendettas sans fin. C’est, d’autre part, la thèse de Jules Romains au sujet des motivations des poilus de Verduns. Lesquels vont à la boucherie, sachant pertinemment que ceux de la veille n’en sont pas revenus. Les mères ainsi que les fiancées, écrit-il, ne sauraient tolérer de lâches à la maison. Triste destin !
Non contents de cela, les hommes se mirent à fumer, à boire, ne serait-ce que pour démontrer à leur prétendantes qu’ils étaient prêts à prendre des risques mortels, si besoin était. C’est à tout le moins une explication qui en vaut bien d’autres.

>> Lire la suite

Commentaires
Au rive gauche
Visiteurs
Depuis la création 73 454
Derniers commentaires