Écrire, c’est quitter la mère
Ce 21e siècle, que je commence en compagnie de ma jeune correspondante, me réservait déjà quelques dures surprises. D’un point de vue militant, en premier lieu. Puis, en second, avec mes propres filles que mes deux divorces ont respectivement rejetées dans "le camp" de leurs mères. C’est là deux sujets que nous aborderons immanquablement un jour.
La correspondance était un premier mode épistolaire à ma portée, contrairement à d’autres procédés, tel que l’écriture de nouvelles ou d’un roman, par exemple. Tous autobiographiques, cependant, je ne désespère pas "m’y mettre un jour".
Né en 1906, Henry Roth n’a-t-il pas écrit son bestseller "À la merci d’un courant violent" (voir ci-contre), tandis qu’il avait déjà quatre-vingts ans passés. Certes, cela restera une exception.
Sans compter que ce monsieur, américain et juif d’origine, n’en était pas vraiment à son coup d’essai. Mais, la crise de 1929 fera sombrer la parution de son premier roman "L’or de la terre promise" paru chez Grasset en 1989 seulement. Lequel demeure néanmoins un chef d’œuvre de la littérature juive américaine.
Bref, Roth disposait, de son journal personnel, élément dont je devrai me passer et pour cause. Il n’empêche, ce Roth est un sacré bonhomme !
Cela dit, poursuivons encore "notre chemin de Damas", à l’instar de ce personnage que l’église appelle : Saint-Paul et que ma mère mythifiait.