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Au rive gauche
7 février 2011

Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con on est con !

TrotskiBrassens

En ce début de janvier 2011, la revue Courrier international titre à propos de la France : La gauche la plus bête du monde ! Nous voilà bien avancés ! Non seulement cette expression vaut ce quelle vaut, mais elle fut hélas pour eux déjà employée contre la droite ! Et puis, que je sache, la bêtise en politique n’a jamais tué personne, sauf situation exceptionnelle. En outre, c’est encore l’hypocrisie qui caractérise le mieux la gauche, alors que la droite se montre de tout temps des plus cynique.
À moins que comme ces journalistes, en herbe, nous ne sous-entendions, a priori, qu’il y ait la vraie gauche et l’autre ! Laquelle, ils ne nous le disent pas ! Celle de feu Mitterrand et compagnie, lui-même transfuge de la droite pour le moins ! Et de nous ressortir l’unité comme recette, la tarte à la crème, justement, des gens de gauche qui n’ont rien à dire. Faisant mine d’oublier (à moins qu’ils ne l’ignorent), que toute élection n’est au fond qu’un sondage d’opinion grandeur nature.
La foire d’empoigne des candidats potentiels du P.S. montre tout au plus que chacun des candidats potentiels n’a aucune raison de s’effacer devant les autres. Toutes et tous aussi arrivistes les uns que les autres. C’est pousse-toi de là que je m’y mette ! Celui qui sortira de la magouille des primaires n’est même pas certain d’avoir le soutien des autres. Jospin en sait quelque chose, n’est-ce pas ?
20 ans (sous entendu de la droite) ça suffit, scandaient les manifestants place de la Bastille au soir de la victoire de Mitterrand en 1981. Sans se douter encore des capacités de la bourgeoisie à récupérer tout succès électoral de la gauche. Quand elle ne le favorise pas ! Bref, les temps paraissent avoir bien changé, car la bourgeoisie arriva à casser nos retraites avec un gouvernement de droite, sans avoir recours à une compromission de la gauche. Laquelle, à travers les syndicats, protesta juste ce qu’il fallait pour ne pas avoir l’air d’approuver.
Pourquoi donc, dans ces conditions, la bourgeoisie favoriserait-elle la venue d’un président de gauche, dont elle se méfie toujours un peu ? On se le demande encore !
Dès lors, DSK ou Ségolène qu’est-ce que ça change ? Ces journalistes ne nous le disent pas. Et pour cause, car les politiciens de gauche ou de droite sont toutes et tous sur un même terrain de classe.
À savoir : réduire le coût de la force de travail, dans la concurrence que se font les capitalistes. Point, c’est tout.

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