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Au rive gauche
16 janvier 2011

Dieu est grand, et moi je suis tout petit…

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Toutes fausses modestie et prétention mises à part, il se pourrait bien que ma discussion avec cette jeune fille, que le hasard relationnel et militant a mise sur ma route, ne tourne qu’autour de l’œdipe ! N’en déplaise à Michel Onfray, le dernier parricide de Freud effet de l’édition oblige. Car, il est certain que l’on vende plus de livres en éreintant le père de la psychanalyse qu’en faisant une critique de Onfray. Si toutefois, ce dernier ne fait pas qu’enfoncer des portes ouvertes ! Car, il faut être aveugle, de sacrée mauvaise foi ou opportuniste (peut-être les trois à la fois) pour ignorer de bien meilleures critiques que les siennes et contemporaines déjà de Freud. Lesquelles venaient bien souvent de ses anciens disciples.
Dans cette affaire, Onfray apparait comme le mauvais élève, qui fait en pire ce qui a déjà été fait en beaucoup mieux, au surplus. Mais, laissons cela aux spécialistes de la question.
Occupons-nous seulement de démêler ce qui peut l’être. Le voyage intérieur continue !

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Commentaires
T
Le droit de dire ce qu’il veut, ou ce qu’il peut, est le même que le mien, le tien etc. Il en va de même pour Marx, si tu regardes bien. Le papier se laisse noirci, les livres se vendent. Il y en a qui en profitent d’autres pas. Que Onfray fasse du Onfray, rien que du Onfray et on verra s’il mérite seulement d’être critiqué. Regarde seulement ce que la psychiatrie était avant Freud et compare avec après. L’après Onfray risque bien d’être vide. Quant à toi, pourquoi défends-tu de préférence les causes perdues ? Fraternellement.
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B
Essayons d'être un peu honnête avec Onfray. Il ne prétend pas avoir fait une découverte inédite. Je n'ai pas lu son livre mais j'ai écouté un certain nombre de ses conférences à l'Université Populaire de Caen. En introduction il annonce à ses auditeurs qu'il a lui-même enseigné la psychanalyse (ou plutôt une ininiation à la psychanalyse) en tant que professeur de philosophie et qu'il prenait cet enseignement au sérieux (un peu trop peut-être).<br /> C'est en lisant "le livre noir de la psychanalyse" qu'il aurait été amené à réviser son jugement.<br /> Sa méthode consiste à comparer la vie des philosophes avec leur œuvre. Il se peut que tu ne classes pas Freud parmi les philosophes mais pourquoi refuser à Onfray le droit de se livrer à cet exercice en le soupçonnant d'opportunisme ?
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Au rive gauche
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