Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Au rive gauche
7 mars 2012

Hollande : c'est motus et bouche cousue sur l'exploitation !

L'impérialisme, stade suprême du capitalismeL'impérialisme
VII. L'inpérialisme, stade particulier du capitalisme
Il nous faut maintenant essayer de dresser un bilan, de faire la synthèse de ce qui a été dit plus haut de l'impérialisme. L'impérialisme a surgi comme le développement et la continuation directe des propriétés essentielles du capitalisme en général. Mais le capitalisme n'est devenu l'impérialisme capitaliste qu'à un degré défini, très élevé, de son développement, quand certaines des caractéristiques fondamentales du capitalisme ont commencé à se transformer en leurs contraires, quand se sont formés et pleinement révélés les traits d'une époque de transition du capitalisme à un régime économique et social supérieur. Ce qu'il y a d'essentiel au point de vue économique dans ce processus, c'est la substitution des monopoles capitalistes à la libre concurrence capitaliste. La libre concurrence est le trait essentiel du capitalisme et de la production marchande en général; le monopole est exactement le contraire de la libre concurrence; mais nous avons vu cette dernière se convertir sous nos yeux en monopole, en créant la grande production, en éliminant la petite, en remplaçant la grande par une plus grande encore, en poussant la concentration de la production et du capital à un point tel qu'elle a fait et qu'elle fait surgir le monopole : les cartels, les syndicats patronaux, les trusts et, fusionnant avec eux, les capitaux d'une dizaine de banques brassant des milliards. En même temps, les monopoles n'éliminent pas la libre concurrence dont ils sont issus; ils existent au-dessus et à côté d'elle, engendrant ainsi des contradictions, des frictions, des conflits particulièrement aigus et violents. Le monopole est le passage du capitalisme à un régime supérieur.
Si l'on devait définir l'impérialisme aussi brièvement que possible, il faudrait dire qu'il est le stade monopoliste du capitalisme.
>> Lire la suite

Dead-ManÉdito
Plus on avance dans la lecture du livre de Lénine, au sujet du stade impérialiste du capitalisme, et plus nous lui trouvons des points communs avec la situation que nous connaissons nous-mêmes. Tout en ayant le loisir de considérer que les pronostics qu'il émettait sont loin d'être infirmés. Et lorsqu'ils le sont, c'est pire encore que ce qu'il entrevoyait comme conséquences directes à la formation de monopoles capitalistes et financiers !
Ce n'est pas pour rien qu'il n'y a jamais eu autant de pauvres sur notre planète. Une misère humaine à laquelle nos candidats ne jettent même pas un regard, ni n'y font aucune allusion. Comme si ce fléau était fatal, indépendant de la politique des bourgeoisies les plus riches.
Désormais, le monde est mis en coupe réglée par les quelques grandes puissances qui toujours ouLa-guerre-dans-les-Balkans presque agissent sous commandement US., quand ce n'est pas sous couvert de l'OTAN. parfois. Quelques soient les conflits guerriers (ou zones de combats) dans le monde, on retrouve des clivages identiques, les mêmes belligérants en face les uns des autres, voire armés par des puissances aussi intéressées les unes que les autres. Exemple : la Syrie où la guerre civile s'éternise ! La lutte contre le terrorisme, nous disent-ils, cache mal des appétits toujours plus grands, quant à la mainmise sur les ressources énergétiques dont les pays dits industrialisés ont un besoin absolu. Et de cela, Hollande ne dit mot ! Comme si nous étions capables de ne considérer que ce qui tourne autour de notre nombril.
Que pense-t-il de l'intervention française en Lybie ? De même que de la situation qui en résulte quelques mois après ? Il n'en fait pas tout un plat, pas plus qu'il ne vilipende un système qui fait de l'exploitation de l'homme par l'homme un principe de fonctionnement. Sans dénoncer, non plus, la sacro-sainte propriété privée des Les-bouts-de-bois-de-dieumoyens de production. On dirait que le système actuel lui va, mis à part quelques broutilles.
Et pour cause dirai-je, il a lui aussi partie liée avec ce système, lui qui sort des mêmes écoles, fréquente les mêmes lieux, use ses fonds de pantalon sur les mêmes bancs au parlement, rencontrent les mêmes "pourris", respecte les mêmes valeurs républicaines disent-il, pour ne pas dire bourgeoises etc. La seule qualité qu'Hollande présente aux yeux de la bourgeoisie, à la différence de Sarkozy, c'est que beaucoup d'électeurs ont encore des illusions quant à ce qu'il représente. De même qu'ils en ont sur ce que François laisse entendre qu'il fera, bien que celui-ci offre l'inconvénient d'être sensible à sa base électorale. C'est ainsi qu'il donne le sentiment qu'il y en a pour tout le monde dans son programme. Tandis que les mêmes électeurs n'en ont plus, depuis bien longtemps, sur tous les candidats issus de la droite.
Hollande s'adresse à un électorat populaire, nous dit-on, que lui dispute le non moins populaire Mélenchon sur sa gauche et dans une moindre mesure Bayrou, sur sa droite. Sarkozy se trouve dans la même situation, avec Marine à sa droite et François à sa gauche. Ce que l'un gagne ici, il le perd ailleurs. C'est ce que montrent les dernières variations des sondages. Sur lesquels les journalistes braquent leurs objectifs, en dépit d'avoir autre chose à croquer. Car le débat ne décolle pas, c'est le moins qu'on puisse dire. Une chose a toutefois disparu : "on ne rasera pas gratis demain". On n'est même, au contraire, pas très loin de la surenchère au niveau des mesures d'économies et d'assainissements budgétaires. Hollande dit vouloir s'en prendre aux gros salaires, tandis Sarkozy nous ressort son "travailler plus pour gagner plus". C'est à se demander pourquoi ils dépensent tant d'argent, alors qu'ils n'ont rien à nous dire.
Les bourgeois pleurent la bouche pleine !

Commentaires
Au rive gauche
Visiteurs
Depuis la création 73 459
Derniers commentaires