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Au rive gauche
8 mars 2012

"Casse toi pauv'con" lui répondit l'écho !

L'impérialisme, stade suprême du capitalisme L'impérialisme
VII. L'impérialisme, stade particulier du capitalisme
Éluder les contradictions existantes, oublier les plus essentielles, au lieu d'en dévoiler toute la profondeur, voilà à quoi revient la théorie de Kautsky, qui n'a rien de commun avec le marxisme. On conçoit qu'une telle "théorie", ne serve qu'à défendre l'idée de l'unité avec les Cunow ! "Du point de vue purement économique, écrit Kautsky, il n'est pas impossible que le capitalisme traverse encore une nouvelle phase où la politique des cartels serait étendue à la politique extérieure, une phase d'ultra-impérialisme [3], c'est-à-dire de superimpérialisme, d'union et non de lutte des impérialismes du monde entier, une phase de la cessation des guerres en régime capitaliste, une phase "d'exploitation en commun de l'univers par le capital financier uni à l'échelle internationale [4]." Nous aurons à nous arrêter plus loin sur cette "théorie de l'ultra-impérialisme", pour montrer en détail à quel point elle brise résolument et sans retour avec le marxisme. Pour l'instant, conformément au plan général de cet exposé, il nous faut jeter un coup d'œil sur les données économiques précises relatives à cette question. "Du point de vue purement économique", "l'ultra-impérialisme" est-il possible ou bien est-ce là une ultra-niaiserie ? Si, par point de vue purement économique, on entend une "pure" abstraction, tout ce qu'on peut dire se ramène à la thèse que voici : le développement se fait dans le sens des monopoles et, par conséquent, dans celui d'un monopole universel, d'un trust mondial unique. C'est là un fait incontestable, mais aussi une affirmation absolument vide de contenu, comme celle qui consisterait à dire que "le développement se fait dans le sens" de la production des denrées alimentaires en laboratoire. En ce sens, la "théorie" de l'ultra-impérialisme est une absurdité pareille à ce que pourrait être une "théorie de l'ultra-agriculture". Mais si l'on parle des conditions "purement économiques" de l'époque du capital financier, comme d'une époque historique concrète se situant au début du XXe siècle, la meilleure réponse aux abstractions mortes de "l'ultra-impérialisme" (qui servent uniquement à une fin réactionnaire, consistant à détourner l'attention des profondes contradictions existantes), c'est de leur opposer la réalité économique concrète de l'économie mondiale contemporaine.
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Chienne-de-vieÉdito
Pour autant qu'on arrive à suivre - et surtout à y comprendre quelque chose - dans les sinuosités et autres rebondissements des négociations au sujet de la dette grecque, on perçoit immédiatement que les décisions importantes ne se prennent pas en Grèce. Toute démocratie mise à part ! On trouve même parfois les mêmes noms qu'à l'époque de Lénine, quant aux banques qui détiennent pour partie cette fameuse dette. Ce sont les chiffres et les proportions surtout qui ont changé. C'est désormais la valse des milliards d'euros, tandis que l'augmentation du niveau de vie de la population n'a pas suivi la même courbe !
Au niveau des chiffres, "l'impérialisme" de Lénine fait apparaitre un différentiel nettementLa-marche-de-Radetzky défavorable à l'Allemagne - privée de colonies -, tandis que celle-ci est devenue la plus grande puissance industrielle d'Europe (vis-à-vis de ses deux concurrents que sont la France et l'Angleterre). À cela s'ajoutait le fait que la France voulait récupérer le fer et le charbon lorrains, perdus lors de la Guerre de 70. Telles furent, entre autres choses, les causes de la Première Guerre Mondiale ! Il n'en fallut pas davantage pour que les magnats des banques et de l'industrie ne provoquent des millions de morts. Sans que cela ne règle rien.
Enfin, si on se réfère à Lénine toujours, on comprend tout à fait que nous n'avons plus rien à attendre de ceux qui par opportunisme se disent encore socialistes. Nous aurions même tout intérêt à nous en méfier, les Grecs le savent mieux que nous.
"20 ans, ça suffit" - sous-entendu 20 ans de gaullisme (1960/1980) -  scandaient les militants de gauche, après la signature du programme commun, qui ne fut qu'un marchepied pour Mitterrand et ses lieutenants.
Dont Fabius qui, lui, nous revient après une traversée du désert (tel un "cadavre" de l'époque mitterrandienne, Cent-ans-de-solitudeque la mer rejetterait). Il doit bien se souvenir de son bilan lui aussi. A moins qu'il ne soit frappé d'amnésie. De sorte qu'il faut un repoussoir tel qu'est devenu Sarko, à tous ces vieux chevaux de retour, pour nous les faire apparaitre comme de possibles hommes politiques de rechange. Quant à nous, nous sommes aussi clairvoyants que certains chroniqueurs d'outre-Atlantique qui, eux, ne voient pas de différence entre "nos" deux candidats, tant médiatisés. Que ce soit à propos des questions de la dette, ainsi qu'au sujet des mesures d'austérité etc., écrivent-ils.
Face à Fabius, Sarkozy a fait celui qui avait l'air d'oublier que ce qui est fait est fait. Avouer une faute, en politique n'entraîne pas, comme le dit le dicton, qu'elle soit à moitié pardonnée. Il a simplement aggravé son cas ! Après être devenu le personnage n° 1 de la République, a-t-il dit, il se sentait au maximum de sa réussite personnelle. Tous les petits garçons jouent à cela, au lendemain d'une élection, dans les cours d'école. Enfantin !
Sarkozy, enfin, a moins de mansuétude pour les jeunes des quartiers, pas plus qu' avec les immigrés, qu'il n'en a pour les requins de la finance et pour lui-même. La sécurité et l'immigration, voici les deux sujets favoris de la droite et de l'extrême-droite.
Les seuls étrangers que nous connaissons, nous, ce sont les spéculateurs qui, eux, s'en mettent plein les poches en toute légalité. Quant à la délinquance juvénile, elle n'arrive pas à la cheville des riches bien pensants fauteurs de crises.
Vos gueules, les politiciens !

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