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Au rive gauche
24 mai 2011

Drôles de drames !

PÉRIODE ROMAINEAvancement_des_sciences_livre
Lors du remaniement des subdivisions de la Gaule, opéré par l'empereur Auguste en l'an 27 av. T.-G., la Séquanie se trouvait rattachée à la Belgique : sa situation fut celle des cités tributaires, stipendianriæ. Vesontio, sa capitale, refusa tout concours à Virginius Rufus, venu avec les légions du Rhin pour combattre Vindex qui avait soulevé la Gaule contre Néron. Vindex n'en périt pas moins dans une bataille qui eut lieu non loin de Vesontio ; mais le but qu'il poursuivait fut atteint par la révolution qui envoya Néron aux gémonies (68 de notre ère). Durant la guerre civile qui aboutit au renversement de Vitellius, le batave Civilis et le lingon Sabinus excitèrent la Gaule à s'affranchir de la domination romaine. La cité des Séquanes étant rebelle à ce mouvement, Sabinus, à la tête des Lingons, tenta de l'envahir ; il fut battu, et cette victoire des Séquanes arrêta subitement la fermentation qui agitait la Gaule (70 de notre ère). L'arc de triomphe de Vesontio, qui s'appelait Porte de Mars avant d'être surnommé Porte Noire, pourrait bien avoir été le monument commémoratif de cette victoire. Peut-être aussi l'élévation de Vesontio à la situation de colonie fut-elle la récompense de la fidélité des Séquanes à la fortune de Rome.
Un essaim de l'église chrétienne de Smyrne s'était établi à Lyon, et avait été en mesure de fournir à son tour des missionnaires : Ferréol et Ferjeux, envoyés de là en Séquanie, fondèrent l'église de Vesontio et furent martyrisés en cette ville le 16 juin de l'an 212. — Dans la réforme provinciale de la fin du IIIe siècle, que l'on attribue à Dioclétien, une importance militaire spéciale fut donnée à la Séquanie : on lui annexa la totalité de l'Helvétie avec les colonies des Rauraques et des Équestres, transformées en cités à cette occasion, plus un morceau de la Germanie supérieure. Ce vaste territoire reçut le nom de Provincia Maxima Sequanorum : l'ancienne cité des Séquanes y exerçait la prépondérance avec la qualité de Metropolis civitas Vesontientium.

les_enfants_du_marais_filmL’ambition de faire en sorte que notre petite histoire locale et familiale rejoigne, en quelques endroits, la grande me traversa un jour l’esprit. Prétention de ma part ou désir conçu sur quelque chose de fondé ? C’est l’avenir qui le dira !
Néanmoins nous poursuivrons notre périple à travers les âges ainsi que les générations, sans être certain d’y être parvenu. Et arriverons conséquemment à la naissance de mes deux filles. Lesquelles "n’arriveront" pas dans un ciel serein, c’est le moins qu’on puisse dire. À leurs propres yeux surtout.
Or, en dehors du fait que personne ne soit prophète en son pays, ainsi qu’on le dit, il se trouve que le militantisme n’ait pas forcément toujours eu la cote. Ainsi qu’il en arrive, par ailleurs, pour toute activité exigeant un minimum d’abandon de soi.
L’avant-gardisme ne paie pas, tout au contraire ! À moins que nos prédictions ne se réalisent un jour. En attendant, il se peut que l’on soit incompris, si ce n’est pire encore. Tout se paie, y compris le fait de vouloir avoir raison avant les autres. L’effet "moutons de Panurge" n’étant pas prêt de s’éteindre et de nous épargner ses effets pervers. En attendant, refuser d’hurler avec les loups nous expose à bien des représailles.
Sans doute faut-il "sauter" une génération afin que la vérité ne finisse par réapparaitre ! C’est ce que je pense avoir vérifié dernièrement, lors des obsèques de mon frère. Les petits-enfants de celui-ci, que je n’avais presque jamais vus pour ma part, m’entourèrent ainsi que j’aurais aimé l’être par les miens qui furent empêchés. Ce, par des contentieux entre leurs parents et moi. Lesquels persisteront peut-être longtemps encore ! Fondés ou non, ces ressentiments ne reposent que sur un orgueil mal placé et froissé surtout. Persistance qu’à tort ou à raison, j’attribue à un "manque" de père tout à fait dans l’air du temps, faut-il dire. La peine qui était la mienne, en ces jours d’obsèques de mon frère aîné et aimé, fut augmentée d’autant par l’absence de ma fille aînée. À qui, je ne jette cependant pas la pierre ! >> Lire encore

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