C’est pas terrible ! Mais, ça ira mieux …

Notre jeune correspondant s’était lancé, à défaut de s’être engagé, dans une aventure qui, petit à petit, allait le mettre à nu ! Comme tout ce que l’on fait, ou presque. Après le fond, en somme, vient nécessairement la méthode.
Prenant ses désirs pour des réalités, notre étudiant entendait modeler la réalité, tandis que c’est elle qui, au contraire, allait lui "demander" de changer. C’est ce que d’aucuns appellent la capacité d’adaptation ou encore : mettre de l’eau dans son vin. Mais, il n’est pas de pédagogie qui tienne sans sanction, ni répétition !
C’est ainsi que plus on avance dans nos échanges et plus ce garçon découvre lui-même ses qualités, ainsi que ses défauts. S’il entend bien les premières, il se défend de considérer les seconds. Comportements proprement humains, nous diront les sceptiques et autres fatalistes. Lesquels pourraient bien n’être que des dépressifs potentiels ou qui s’ignorent. Ce, en vertu du principe infantile qui veut qu’une chose n’existe que si on la voit ! Les œillères ont encore de beaux jours devant elles.
Bref, qu’on ne s’y trompe pas, si le ton monte c’est que l’enjeu est de taille aussi. À savoir : augmenter mes chances d’être compris pour ce que je veux dire et non pour ce qu’il est prêt à entendre ou à me prêter !
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"Le désir à l'œil inaugure la publication des séminaires de Lucien Israël. Cet ouvrage comprend les enseignements de 1975 et 1976, dans lesquels l'auteur aborde l'étude de certaines perversions, l'homosexualité féminine d'abord, puis le fétichisme, le voyeurisme et l'exhibitionnisme. Il distingue, dans son analyse, trois positions structurales différentes, définit le rôle qu'y jouent l'interdit et la honte et, surtout, prend pour cibles les idéaux de la société contemporaine -racisme, sexothérapies, conditionnements, etc.-, auxquels il oppose le message de l'hystérique. Il écoute aussi le "pervers raté", celui qui est trahi par la composante de névrose qu'il recèle. La question est posée : peut-il y avoir du "désir à l'œil" ? Ce livre, qui se fonde sur une expérience clinique exceptionnelle, en rend compte de manière accessible et - ce n'est pas la moindre de ses qualités - avec humour." L’éditeur