Souvenirs d'un jeune paysan franc-comtois
Qui n’a pas rêvé un jour d’écrire ses propres mémoires ? C’est ce que j’entrepris de réaliser un certain mois de février 2007. Sans véritablement avoir conscience ni savoir dans quoi j’avais mis les pieds. Régine, ma cousine, m’offrit le prétexte qui me manquait depuis un certain temps, ce me semble. Qu’elle en soit une fois encore remerciée !
En retraite depuis deux années déjà, j’étais à la recherche de ce qui pourrait lui donner un sens. Hormis les choses quotidiennes de la vie. Et puis, la liberté sans objectifs réels ni utiles n’est rien, au fond. En outre, il m’est toujours apparu que nous terminions notre vie ainsi que nous l’avions toujours menée.
Bref, je dédicaçai le tout à mon frère aîné et me lançai dans ce qui se révèlera n’être qu’une aventure de plus. L’accueil enfin, que les habitants de mon village réserveront à ces mémoires m’encourage à les diffuser plus largement. Qu’ils soient eux aussi remerciés, ici, pour m’avoir préalablement ouvert leurs albums photos. Sans quoi il ne m’aurait pas été possible d’illustrer mes propos ainsi que je l’ai fait. Sans compter tous les souvenirs que ces clichés, absents de ma famille, m’ont fait revenir.
La dédicace qui suit est accompagnée d’une légende qui hantera toute mon enfance. Elle nous était contée fréquemment par notre mère qui tenait à nous mettre en garde contre la tentation, toujours présente, de mentir. Chez moi, la particularité calcaire des sols fit que l’eau y a creusé d’énormes puits. Dont Le puits Fenoz, dont il est question. L’arrivée du diable n’ayant d’autre but que d’impressionner les « pauvres » pêcheurs !
Pour conclure, si j’ai pour le moins paradoxalement choisi la photo du retable baroque de l’église de mon village, ci-contre, c’est en vertu du fait qu’enfant de chœur, j’ai pu l’admirer et l’admirer encore. Et, à genoux !