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Au rive gauche
3 janvier 2011

Que faire ? Heureusement d’autres s’étaient posé la question avant nous !

La_forca_di_destinLa dernière crise capitaliste, financière et boursière, a remis à l’ordre du jour des notions telle que : Le capitalisme ! Dans la bouche même de Sarkozy, excusez du peu.
Non pas pour nous dire que les lois économiques de ce système inique étaitent à la source même des crises passées et à venir. Mais, tout au contraire, pour nous affirmer qu’il fallait voler au secours des fauteurs de crises.
L’état bourgeois emprunta des sommes énormes à ceux, justement, qui profitaient de ces soubresauts. Pour ensuite les prêter aux banques qui avaient pâti des dernières opérations spéculatives. Lesquelles actions spéculatives sont juteuses, en termes de profits, bien qu’elles mettent en jeu la survie même de leur propre système. Et nous, de servir de caution (malgré nous) à ce genre d’opérations, secrètes au fond. Faute de quoi nous pourrions bien un jour retourner à la soupe populaire. Car avec le système capitaliste c’est toujours : remets-toi comme tu étais !
Opération survie presque inutile, étant donné qu’une crise est toujours grosse d’une autre, plus profonde encore. « Bien creusé vieille taupe », dixit Marx. Car les crises sont de même porteuses de révolutions. Au surplus, elles concentrent davantage l’économie que toutes les réformettes de Sarkozy et consorts ne sauraient le faire. Tant et si bien qu’elles créent chaque fois de meilleures conditions, pour qu’un jour nous puissions instaurer le communisme. Mais, à quel prix ? Voilà la question !
Repartis comme en 14, tous les spéculateurs redoutent le pire à venir. En revanche, tous essaient de se refaire au plus vite une santé, en profitant de ce qui appelle : la reprise ! C’est belotte et rebelote, en somme. Ou bien encore : on prend les mêmes et on recommence.
Bref, c’est leur confiance dans leur système lui-même qui chaque fois qu’une crise surgit se trouve érodée. Et sans confiance, c’est la manique, ou sauve qui peut. Puis, nonobstant l’honneur perdu, tous de sauter au cou de leur état providence, afin que celui-ci les aide à effacer leurs dettes de jeux, dirons-nous !
Marx avait une formule des plus significative pour définir une situation révolutionnaire : « Une révolution c’est, écrivait-il, lorsque que ceux qui sont en haut n’en peuvent plus et que ceux qui sont en bas n’en veulent plus ! ». Ainsi soit-il ! Certes, nous n’en sommes pas encore là. Mais, on y va, ça c’est sûr !

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Commentaires
C
Ah, mon bon monsieur, que vous parlez d'or et que voilà une indignation revigorante !
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