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Au rive gauche
11 décembre 2012

À Florange : Pauvre Martin, pauvre misère, creuse la terre…

Le mouvement ouvrier françaisTrotsky
Exécutif de l’Internationale Communiste - mars 1922

Camarades, la commission nommée pour étudier la question française a travaillé pendant la semaine écoulée et elle a abouti à une résolution unanime. Le fait que cette résolution a été acceptée par tous les membres de la commission est d'une grande importance politique, parce qu'il s'agissait non de questions générales envisagées comme telles mais, avant tout, d'étudier la crise qui existe actuellement dans le parti français et de trouver les moyens les mieux appropriés pour la résoudre. Notre parti, je parle de tout le parti communiste, se développe dans une époque qui n'est pas très tranquille ni très monotone. La monotonie, c'est la dernière chose dont nous puissions nous plaindre dans l'époque présente. La situation sociale s'aggrave : la situation, la constellation politique nationale et internationale changent brusquement. Le parti est dans la nécessité de s'adapter aux exigences de ce mouvement, en pourrait dire spasmodique, du développement social et politique. Voilà d'où provient la crise dans le parti communiste, et voilà pourquoi elle a pris tout à fait inopinément une importance très grande, très aiguë. Nous l'avons vu chez nous, dans notre parti russe, quelquefois. Une commission de cette conférence étudie maintenant la question russe, qui n'est pas, c'est ma conviction profonde, la crise du parti russe, mais qui est la survivance d'une crise déjà dépassée. Nous avons étudié, au 3° congrès, la crise du parti allemand, et cette conférence ci s'est trouvée confrontée à la crise du parti français. Camarades, le parti français s'est composé, comme beaucoup d'autres, à partir d'une part d'un groupement plus ou moins étroit de partisans de la III° Internationale unis dans un comité spécial ; d'autre part d'un large courant au sein de l'ancien parti.
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Comment-reussir-quand-on-est-conÉdito
À Florange, la presse bourgeoise - suivie des autres médias de même nature - a choisi désormais son chouchou. Á savoir Édouard Martin de la CFDT, au point d'en faire son leader charismatique. Un choix qui n'a rien de neutre, soyons-en sûrs. Pas plus que ne l'était celui "de coopter" le bon Charles Piaget à la tête des travailleurs de Lip en 73/74. Ni celui de choisir Lacaille (de la CGT), lors de la grève d'Alsthom à Belfort en 1979. De même que celui "d'élire" Isabelle Thomas porte-parole du mouvement des lycéens en 1986. Et, enfin, celui de bombarder Cohn-Bendit dirigeant du mouvement de 68, etc. Ainsi, tous ces éléments démocratiques bourgeois s'invitent et pèsent dans les négociations. Ils s'immiscent, façonnent l'image que l'opinion publique et les grévistes se font des enjeux, réels ou non, ainsi qu'ils le disent. Et enfin modifient la donne du point de vue du sidérurgiste du rang, qu'on ne voit ni n'entend jamais. Néanmoins, tous parlent en son nom. Il ne s'agirait, nous disent-ils, la main sur le cœur et la larme à l'œil, que de sauver 4 à 500 emplois. Mon œil !Tous, à droite comme à gauche, vont à la pêche à nos voix et ne pensent déjà qu'à 2017. Pire, il s'agit pour le moins d'éliminer unde-l'union-sacreerival dans la course à l'investiture. Ces mêmes médias en font tout autant vis-à-vis des membres du gouvernement, avec Valls "élu" 1er de la classe. Ainsi qu'ils le firent à propos de Hollande, après avoir adoré Sarkozy, lors de l'élection présidentielle. C'est tout de la merde !
Ceci écrit, qu'ont-ils de si mirobolants ces emplois qu'on oublie de dire pénibles et mal payés, pour que nous n'ayons que cet horizon-là à défendre ? Faut-il qu'on ait perdu la mémoire ou qu'on soit menacé de perdre tous nos moyens d'existence, pour qu'ils ne nous apparaissent plus que comme la panacée. Or, est-ce une vie que de la passer à trimer 40 heures hebdomadaires, 47 ou 48 semaines par an, ce pendant 50 ans pour des salaires de misère ? Que non ! Et puis, ces luttes destinées à trouver un repreneur - 4_prermiers_congres_IC_L8tarte à la crème des syndicats qui, contre un plat de lentilles, volent au secours de la bourgeoisie - aussi radicales qu'elles fussent ont toutes échoué piteusement. Que ne foutent-ils pas le bordel, dans toutes les usines alentour ? S'ils ne gagnent pas, que la bourgeoisie paie au moins !
En compétition dans la course à la représentativité (because les subventions), la CGT a son plan B pour Peugeot, ne serait-ce que pour ne pas être en reste. En conséquence de quoi, les syndicats sont en campagne électorale permanente. Tous en croquent.
Nationalisation sans expropriation, ou reprise par un repreneur, ces châteaux de cartes ne tinrent pas longtemps. Et lorsque le gouvernement négocia, c'est le montant de la subvention à destination de Mittal qui le fut. Contrairement au député socialiste Liebgott, nous on fait confiance à ArcelorMittal pour encaisser, sans mot dire, les 180 millions d'euros qui viennent de tomber gratuitement dans son compte en banque. C'est cadeau ! Avec la gauche, c'est du pareil au même qu'avec Sarko. Amen !
Tous des charognards ces politiciens : Montebourg nous bourre le mou, Ayrault en héros des causes perdues et Hollande qui en redemande.
Enfin : à Valls qui veut un langage de vérité on dit : Casse-toi, pov' con ! Les électeurs de gauche sont restés chez eux lors des législatives partielles, possiblement remportées par la droite, aussi minables qu'elle soit.
Les travailleurs n'ont que leurs chaines à perdre… Marx

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