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Au rive gauche
21 février 2012

Dans mon pays d'Espagne y a des manifestations, olé !

L'État et la révolution L'Etat-et-la-revolution
V. Lénine Chapitre V (suite)
4. Phase supérieurs de la société communiste
Marx poursuit : "Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu l'asservissante subordination des individus à la division du travail et, avec elle, l'opposition entre le travail intellectuel et le travail manuel; quand le travail ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital; quand, avec le développement multiple des individus, les forces productives se seront accrues elles aussi et que toutes les sources de la richesse collective jailliront avec abondance, alors seulement l'horizon borné du droit bourgeois pourra être définitivement dépassé et la société pourra écrire sur ses drapeaux : "De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins". Maintenant seulement nous pouvons apprécier toute la justesse des remarques d'Engels, accablant de ses sarcasmes impitoyables cet absurde accouplement des mots "liberté" et "État". Tant que l'État existe, il n'y a pas de liberté. Quand il y aura la liberté, il n'y aura plus d'État. La base économique de l'extinction totale de l'État, c'est le communisme arrivé à un si haut degré de développement que toute opposition disparaît entre le travail intellectuel et le travail manuel et que, par conséquent, disparaît l'une des principales sources de l'inégalité sociale contemporaine, source que la seule socialisation des moyens de production, la seule socialisation des moyens de production, la seule expropriation des capitaliste ne peut en aucune façon tarir d'emblée.
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ChaosÉdito
Au risque de passer pour de doux passéistes, d'indécrottables utopistes, voire de purs nostalgiques nous poursuivons la publication des thèses de Marx - au sujet du passage du capitalisme au communisme - revisitées par Lénine. Il se dit tant de choses, actuellement, au sujet de Marx, qu'il nous a paru nécessaire d'en repréciser quelques contours.
Ne serait-ce que parce qu'en édulcorant, voire en ignorant, les passages principaux de son œuvre, on arrive à "lui faire dire" tout et son contraire. Les idéologues bourgeois, par exemple, ne mettent en avant que ses travaux économiques, ceux auxquels il ne se consacrait que lorsque la révolution reprenait son cours souterrain. Ne serait-ce que pour ne pas perdre tout à fait son temps, tout en scrutant toute nouvelle poussée révolutionnaire, disait-il à ses camarades. Car la révolution n'a rien à voir avec le grand soir, que les impatients attendent et souhaitent de tous leurs vœux. La-régente
La gauche quant à elle ne veut retenir de Marx que La lutte de classes, notion bourgeoise s'il en est une. Les anarchistes, eux, ne veulent considérer que le côté organisationnel du parti qu'ils estiment archi-autoritaire. Toutes parties confondues, les moins essentielles de ce qui fit sa vie de militant révolutionnaire au service des exploités. L'apport essentiel de Marx se situe au niveau de la question de l'État, de sa nature et de son dépérissement (la dictature du prolétariat), nous ne cessons de le dire. Comme conséquence de l'évolution de la société, à laquelle s'opposent les classes petite-bourgeoises, elles-mêmes condamnées par l'histoire.
Or, c'est la grande bourgeoisie qui - en révolutionnant sans cesse le processus de production - provoque des situations propices aux travailleurs, à conditions que ceux-ci s'y préparent. Elle déclenche des crises économiques d'abord, puis celles-ci deviennent sociales comme on le voit en Grèce, pour devenir politiques ainsi Gloire-incertaineque ceci va se produire. Situations qui peuvent tout aussi bien se révéler archi-réactionnaires, dans un premier temps. Ou contre-révolutionnaire, dans un second, si les travailleurs manquent une fois de plus l'occasion qui leur est offerte. Ainsi que ce fut le cas en Allemagne au cours des années 20 et 30. Certes, nous n'en sommes pas encore là, mais on y va c'est certain.
Ceci dit, trop de monde oublie que chaque capitaliste n'est pas seul à s'enrichir dans son coin. Son enrichissement est la conséquence d'un système qui, dans un premier temps, permet l'appropriation de la plus value puis sa redistribution entre les détenteurs de capitaux en second. Tout capital est rémunéré au taux moyen de profit. En fonction d'un système de péréquation du taux de profit justement. Les crises participent de ce processus de nivellement par le haut. Elles vont éliminer les capitalistes les plus faibles, autrement dit ceux qui tirent le taux moyens de profit vers le bas. Car il y a les entreprises qui se situent au-dessus de la moyenne et celles qui sont en-dessous.
En Grèce, les grosses sociétés quittèrent le pays à une époque où les prêts qui leurs étaient accordés voisinaient des taux "prohibitifs" (18 %). Dès l'accession de la Grèce à la zone Euro, les taux d'intérêts tombèrent aux alentours de 4 %. C'est le moment que choisirent ces sociétés pour revenir au bercail et emprunter à tour de bras. Et c'est au peuple qu'on présente la note ! Mais, le scandale ne s'arrête pas là. Il se trouve en effet que l'État grec va vendre un certain nombre de ses actifs ou secteurs d'activités qui dépendaient de lui. En faillite, cet État va brader. Et il y a fort à parier que ceux qui profitèrent de la croissance à leur retour, vont faire leur marché. "Il y a des affaires à faire", ainsi qu'ils le disent. On se souvient de Mitterrand qui a nationalisé au prix fort, des sociétés en faillite, qu'il a ensuite rétrocédées aux mêmes pour une bouchée de pain, après les avoir renflouées.
L'État, des tas de cons !

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