Qui a les armes, a le pouvoir !
Une révolution sociale, économique et politique ressemble-t-elle à ce qu’on voit actuellement : une révolte de la pauvreté ? Certes non.
Qui dirigent ces combattants lesquels, pour la Lybie au moins, ressemblent davantage à des miliciens qu’au peuple en armes et vers quoi s’orientent-ils ?
Pour la direction du mouvement, on ne sait guère de choses. Quant à leurs orientations, elles ne visent qu’à remplacer des dictateurs usés, corrompus, sanguinaires au besoin et surtout soutenus par les "grands pays" tributaires d’un pétrole à bas prix. Qui ont toutes chances de devenir des interlocuteurs des pays impérialistes. Comme le fut Kadhafi après son coup d’état.
Sans compter que ces révolutions de palais n’offrent que peu de perspectives d’entraide au peuple palestinien. Que la création, des plus artificielles, de l’état militaro-confessionnel d’Israël a transformé en paria.
"Le message" d’Obama et de Sarkozy, apporté par les Rafales, les Tornados anglais et autres F16 américains ne s’adresse-t-il pas en particulier aux dirigeants iraniens, seuls véritables ennemis de leur chouchou israélien ? On peut le penser, pour une part au moins. Et l’ONU, là-dedans ? Ce n’est qu’un repaire de brigands, c’est tout !
Sarkozy tient "sa guerre", qui lui donne l’occasion de jouer dans la cour des grands. Et qui, au passage, fait qu’on parle d’autre chose que de nos problèmes. Suffira-t-elle à le faire réélire ? Probablement pas !
Mais, penchons-nous sur quelques révolutions passées, dont les enseignements restent valables pour celles encore à venir ! Objets de mes échanges avec un des jeunes étudiants que j’engageais à militer, au début des années 2000.
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