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Au rive gauche
4 janvier 2011

Ah, y fallait pas qu'ils y aillent

La_MarneQue n’a-t-on pas déjà écrit et dit au sujet de la guerre ?
Tout et son contraire assurément, nous dirons-nous ! Comme si l’exemplarité de la chose, à elle seule, pouvait suffire à éradiquer un phénomène proprement humain, hélas. Au point qu’on se demande ce qu’il y a encore à ajouter.
Or il se trouve toujours un philosophe, ou appelé comme tel, pour nous ressortir tous les vieux pensums à ce sujet. Tel ce pacifiste Michel Serrès dans les colonnes du Monde Diplomatique d’avril 2009. Pas de quoi fouetter un chat, me direz-vous !
Cependant, c’est à ses propos que nous avions réagi un ami et moi, dans un article paru dans le Journal Satirique bisontin (voir article ci-après).
Ceci étant, lorsqu’Anatole France écrivait en 1914 que "si l’on croit mourir pour sa patrie, on meurt en réalité pour des marchands de canons", il avait on ne pouvait plus raison. "Le capitalisme, ajoutait-il, porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage". Or, on n’a guère écrit quelque chose de mieux depuis.
Exception faite pour la guerre civile (celles que les opprimés devront toujours mener) là où l’ennemi est bien ciblé. De même que là où les camps en présence sont bien visibles.
Ce qui, me direz-vous, est loin d’être le cas en Irak, en Afghanistan ou en Palestine, pour ne citer que trois exemples. Là, où la guerre prend paradoxalement des allures de guerre civile (si ce n’est de guerre de religions), tout en étant au fond de même nature que toutes les guerres entre nations bourgeoises concurrentes ou clans ennemis aussi moyenâgeux que religieux.
Il se trouve, fort heureusement, que toute guerre soit grosse d’une révolution. À tout malheur quelque chose est bon, n’est-ce pas ? L’évolution ayant, quant à elle, des voies que les pacifistes bêlants et petits-bourgeois intellectuels, des pays dits riches, ne perçoivent pas.
Et pour cause, ces derniers sont accrochés tels des désespérés à leurs maigres avantages. Que les crises rognent petit à petit, cependant. D’où le danger fasciste toujours récurrent.

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Commentaires
R
Bonjour,<br /> <br /> excellent ce petit billet! les quelques autres que j'ai lu le sont aussi du reste. <br /> la forme en est un peu suprenante: renvoi de la deuxième partie sur un texte qui semble photocopié.<br /> <br /> sur le fond: lorsque le nombre devient grand il faut pour administrer passer aux mathématiques. Cela relativise beaucoup la phi des droits de l'homme, laquelle est incapable de généralisation. <br /> <br /> je vous invite à fureter sur mon blog:<br /> http://acontrecourant2.canalblog.com/<br /> <br /> A bientôt
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A
bien etienne j,ai réussi à aller sur ton blog moi qui ne suis pas trés forte en ordi !!! bisou
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Au rive gauche
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