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Au rive gauche
24 janvier 2012

Dans la famille hollande, je demande la mère…

Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte - chapitre VII71823798
Comment la lutte de classes en France créa des circonstances étranges et une situation telles qu'elle permit à un personnage médiocre et grotesque de faire figure de héros...
La République sociale apparut, en tant que phrase, que prophétie, au seuil de la République de février. Au cours des journées de Juin 1848, elle fut étouffée dans le sang du prolétariat parisien, mais elle rôda comme un spectre, dans les actes suivants du drame. On proclama la République démocratique. Elle disparut le 13 juin 1849, emportée dans la fuite de ses petits bourgeois, mais dans sa fuite, elle jeta derrière elle sa publicité doublement fanfaronne. La République parlementaire s'empara, avec la bourgeoisie, de toute la scène, et s'étendit dans toute sa plénitude, mais le 2 décembre 1851 l'enterra, aux cris angoissés de : "Vive la République !", poussés par les royalistes coalisés.
La bourgeoisie française s'était cabrée contre la domination du prolétariat travailleur, et c'est elle qui mit au pouvoir le sous-prolétariat ayant à sa tête le chef de la société du Dix-Décembre. La bourgeoisie avait tenu la France toute haletante dans la crainte des horreurs futures de l'anarchie rouge, et c'est Bonaparte qui lui escompta cet avenir en faisant, le 4 décembre, descendre de leurs fenêtres à coups de fusils, par les soldats de l'ordre saouls d'eau-de-vie, les bourgeois distingués du boulevard Montmartre et du boulevard des Italiens. La bourgeoisie avait fait l'apothéose du sabre, et c'est le sabre qui la domine. Elle avait supprimé la presse révolutionnaire, et c'est sa propre presse qui est supprimée. Elle avait placé les réunions populaires sous la surveillance de la police, et ce sont ses salons qui sont, à leur tour, placés sous la surveillance de la police. Elle avait dissous la garde nationale démocratique, et c'est sa propre garde nationale qui est dissoute. Elle avait proclamé l'état de siège, et c'est contre elle que l'état de siège est maintenant proclamé. Elle avait remplacé les jurys par des commissions militaires, et ses propres jurys sont, à leur tour, remplacés par des commissions militaires.
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NabuccoÉdito
C'est à une véritable leçon de choses, à laquelle nous convie K. Marx, au sujet de la révolution dans le chapitre sept du Dix-huit Brumaire ! Ce, loin des clichés et autres sentiers battus, dont les anti-communistes lui attribuèrent pourtant la paternité. Comme si Marx était, même de loin, responsable des déviances et aberrations des deux révolutions retentissantes du XXe siècle (russe et chinoise).
"Bien creusé, vieille taupe" écrira Marx, en parlant du processus révolutionnaire qui, en 1848 ne s'arrêta nullement au soir des massacres de juin . Mieux même, "les fossoyeurs de la révolution de 48 étaient devenus ses exécuteurs testamentaires" nous écrira Engels, lorsqu'il préfacera Les luttes de classes en France (de K. Marx). Comprenne qui pourra et n'en déplaise à tous ceux qui rêvent du grand soir, un mythe anarchiste !
Par ailleurs, si nous évoquons avec insistance les œuvres de Verdi, c'est parce que la question de l'unité italienne préoccupait tout le monde, au plus haut point (à la même époque) et non par goût esthétique. Toutes ses œuvres en sont imprégnées. Le-manoir
De même pour les livres que nous citons en exergue. Soit, ils traitent d'un problème identique, à moins qu'ils n'aient été écrits par un contemporain de Marx et d'Engels. Ou les deux à la fois ! En revanche, c'est seulement à la lecture du septième chapitre que l'on apprend à quoi Napoléon III destinait les trois millions de francs de la liste civile qu'il s'était fait attribuer, en surplus du doublement de son salaire présidentiel. C'est à acheter le lumpen prolétariat parisien, puis à l'organiser dans sa société du Dix décembre, afin de le jeter à la tête des militants socialistes de Hautes-terresl'époque, qu'il utilisa ce trésor de guerre. Quitte, au besoin, à disperser toutes les réunions que ceux-ci tentèrent d'organiser, à coups de poings et de gourdins. Les prémices du fascisme, avant l'heure. Chose que ni Marine ni son père ne sont en mesure de s'offrir. Ceci à l'intention de ceux qui crient au fascisme un peu hâtivement ! Peut-être les Le Pen en rêvent-ils, sans en avoir ni les moyens ni l'opportunité. Mais, là n'est pas notre propos !
Après "tempête du désert" du nom de l'offensive américaine contre le Koweït en 1990/1991, voici "tempête dans un verre d'eau" chez les Hollande. Si cela ne relevait pas du ridicule, le rififi dans l'ex-famille Hollande nous ferait sourire. Ségolène se rappelle au bon souvenir de son ex-mari, comme si François n'avait pas assez de problèmes. Elle se trouve maltraitée, alors qu'elle ne connait que le sort de tous les perdants. Et puis, les 17 millions de voix dont elle se réclame encore, ne s'étaient portées sur elle (au second tour de 2007) que par défaut.
Si on la suit, Chirac aurait pu se targuer d'avoir fait 80 % contre Le Pen, un score à la De Gaulle.
Et puis, il faut croire que les électeurs socialistes ne s'en sont pas souvenus, lors des primaires. A moins qu'elle ne les ait gonflés. Si ça continue, tout va se résumer à une affaire de famille, à gauche comme à droite.
Alors basta ! À bas le népotisme familial !

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