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Au rive gauche
8 décembre 2011

Le mensonge est encore ce qui paie le plus !

Les divergences dans le mouvement ouvrier européenlénine-marx-et-sa-doctrine
Les principales divergences tactiques dans le mouvement ouvrier contemporain d'Europe et d'Amérique se ramènent à la lutte contre deux grandes tendances qui s'écartent du marxisme, devenu en fait la théorie prédominante dans ce mouvement. Ces deux tendances sont le révisionnisme (opportunisme, réformisme) et l'anarchisme (anarcho-syndicalisme, anarcho-socialisme). Ces deux déviations par rapport à la théorie marxiste et la tactique marxiste, dominant dans le mouvement ouvrier, s'observent, sous diverses formes et avec des nuances différentes, dans tous les pays civilisés, au cours de l'histoire longue de plus d'un demi-siècle du mouvement ouvrier de masse. De ce simple fait, il ressort qu'on ne peut expliquer ces déviations ni par le hasard, ni par les fautes de certaines personnes ou groupes, ni même par l'influence des particularités ou des traditions nationales, etc. Il doit y avoir des causes essentielles résidant dans le régime économique, dans le caractère de l'évolution de tous les pays capitalistes et qui engendrent constamment ces écarts. Le petit livre, paru l'an dernier, du marxiste hollandais Anton Pannekoek : les Divergences tactiques dans le mouvement ouvrier (Anton Pannekoek : Die taktischen Differenzen in der Arbeiterbewegung. Hambourg, Erdmann Dubber, 1909) est une tentative intéressante d'analyse scientifique de ces causes. Dans le cours de cet exposé, nous ferons connaître au lecteur les déductions de Pannekoek, dont on ne peut pas ne pas reconnaître l'absolue justesse. Une des causes les plus profondes qui engendrent des désaccords périodiques au sujet de la tactique est le fait même de la croissance du mouvement ouvrier. Si, au lieu de mesurer ce mouvement à l'échelle d'on ne sait quel fantastique idéal, on le considère comme un mouvement pratique d'hommes ordinaires, il apparaîtra clairement que l'enrôlement de "recrues" toujours nouvelles, que l'engagement de nouvelles couches des masses laborieuses doit inévitablement s'accompagner de flottements dans le domaine de la théorie et de la tactique, de la répétition d'anciennes fautes, d'un retour momentané aux conceptions et aux méthodes périmées, etc. Le mouvement ouvrier de chaque pays dépense périodiquement, pour "l'instruction" des recrues, des réserves plus ou moins grandes d'énergie, d'attention, de temps. Poursuivons. Le capitalisme ne se développe pas avec la même vitesse dans les différents pays et dans les diverses branches de l'économie nationale. Le marxisme est assimilé de la façon la plus facile, la plus rapide, la plus complète et la plus durable par la classe ouvrière et ses idéologues, dans les conditions du maximum de développement de la grande industrie. Les rapports économiques arriérés ou retardant dans leur développement conduisent constamment à l'apparition de partisans du mouvement ouvrier qui ne s'assimilent que certains aspects du marxisme, que certaines parties de la nouvelle conception ou certains mots d'ordre et revendications, et qui sont incapables de rompre résolument avec toutes les traditions des conceptions bourgeoises en général et des conceptions bourgeoises démocratiques en particulier. >> Lire la suite


RidiculeLe fait divers, que François Hollande visite une usine à la suite de Sarkozy, n'en fait pas davantage un ami sincère des ouvriers que ce dernier. Tout candidat de gauche qu'il se dise, François y est allé de son couplet sur la défense des entreprises françaises
En somme, Hollande se fait le défenseur de la chèvre et du chou à la fois. Il a même inventé un nouveau concept : le nationalisme d'entreprise ! Pour être flou, c'est flou. Et les médias de se faire complaisamment l'écho d'un slogan que l'on croyait oublié, à savoir : acheter français ! "Quitte à payer un peu plus cher", nous disent-ils, autant se faire voler par des patrons français ! Mieux, nous avons encore tous en mémoire ces salariés qui, sous la menace d'une délocalisation, se votèrent des diminutions de salaire, afin de conserver leur emploi. Tout en ayant seulement réussi une chose, à savoir : reporter l'échéance. Ce, sous l'égide des syndicats et sans bouger le petit doigt vis-à-vis de leurs anciens collègues licenciés. Alors, on se dit que si "on ne nous dit pas tout", nous n'avons certes pas encore tout vu non plus. nation-de-lutte-de-classe
Conserver un emploi aujourd'hui n'est certes pas négligeable, mais c'est surtout la paie que l'on veut garder. Le travail, ils n'ont que ce mot-là à la bouche. Nous, ce qu'on veut, c'est vivre dignement et non trimer toute une vie ! Et, comme le dit le poète : "travailler c'est trop dur, mais voler c'est pas beau...".  Et les militants de gauche de montrer déjà les dents. À l'instar de Roland, ancien compagnon de route de Charles Piaget au sein de l'usine LIP (dont l'exemplarité de la lutte n'est pas ce qu'on en dit) qui ne peut plus me croiser dans la rue sans "m'engueuler", ni me demander ce que je ferai au second tour des présidentielles de 2012 ! Et lui, de me sommer d'aller voter Hollande ! À défaut de mieux, laisse-t-il entendre.
Comme qu'il en soit, la route risque d'être longue pour ces nostalgiques de 1981. Tous ont volontairement oublié qu'après nous avoir accordé généreusement "un heure de travail" en moins par semaine, Mitterrand avait aussitôt bloqué les salaires... Et tous ces gars-là de tomber de l'escabeau ! Pour s'en remettre aussi rapidement qu'un chat retombe sur ses pattes. On le voit, il ne faut pas demander à un opportuniste et réformiste d'avoir de la mémoire, sinon il ne s'en sort pas.
phinéas-finnEt, pour ne rien arranger, la presse bourgeoise attaque les syndicats sur leur mode de financement ! Qui, il est vrai, ne saurait se justifier que par les revenus des cotisants. Lesquels en France n'ont jamais été très nombreux, surtout dans le privé, là où il y a quelques risques ! Ayant été associés à la gestion des affaires sociales ou autres, depuis la Libération surtout, les syndicats ont cessé de n'être que des organismes de défense des salariés. Et sont souvent traités, par les gouvernements successifs, comme des partenaires sociaux, quand on les charge pas de nous annoncer les mauvaises nouvelles. Et puis, rien ne semble faire plus plaisir à leurs dirigeants que de franchir le perron du palais de l'Élysée. Sans compter les avantages concédés pour services rendus, tels que ceux que les syndicats obtinrent au cours des négociations de Grenelle, en 68.
Enfin, Bayrou n'est pas si tôt entré dans la danse à son tour pour 2012, que les présumés candidats au second tour se disputent déjà son électorat ! Toujours est-il que ça promet de jolis "pas de deux" en perspective. Autant dire que "triple A ou non", il ne se passera rien ici avant l'échéance présidentielle de 2012. À moins que... car, il ne faut jurer de rien, on le voit en Grèce. Encore que la Belgique vienne de démontrer qu'on pouvait presque se passer de gouvernement. Et puis, le battage sur la question de la dette aidant, tous sont en train de nous serrer la ceinture. C'est bien la seule chose qui soit vraie.
Sarko, Hollande etc., tous sont payés pour nous mentir !

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