Le capitalisme porte en lui la guerre, comme la nuée porte l’orage

(A. France)

"on croit se battre pour sa patrie, mais en réalité on meurt pour les marchands de canons !" écrivait  Anatole France. 
À ces nuisances du capitalisme, nous pouvons sans peine ajouter aujourd’hui : les risques de catastrophes nucléaires.
Or, il se pourrait bien, hélas, que les suites du tremblement de terre au Japon ne dépassent en ampleur les dégâts causés par le séisme lui-même, doublé au surplus d’un tsunami. Il n’en fallut pas davantage pour que les journalistes, toujours à la recherche de la nouveauté, n’abandonnent les combattants libyens à leur sort !
Cela dit, pour rassurants qu’ils soient, les discours de nos dirigeants ne pèsent pas lourd, au fur et à mesure de l’évolution que prend chaque jour l’effondrement de l’immense centrale nucléaire de Fukushima.
C’est ainsi que, sans être nouveau, loin s’en faut, les tremblements de terre revêtent aujourd’hui une autre dimension. Depuis que les centrales nucléaires ont envahi notre univers, pour ce qui est des pays dits les plus riches, tout du moins.
Aux déchets, en effet, dont on ne sait que faire s’ajoutent les risques mortels de contamination à grande échelle. Et, là, il ne s’agit pas d’une ancienne république ex-soviétique, à savoir Tchernobyl ! Il s’agit présentement d’un des plus puissants impérialismes. Au point que l’économie de l’Asie, toute entière, risque d’en être affectée.
Il y a, en conséquence, fort à parier que bon nombre de requins de la finance se préparent déjà à faire leurs affaires. Les cours s’effondrent, des fortunes vont changer de mains. C’est ainsi et pas autrement que se font les grosses fortunes !
Enfin, le marché capitaliste ne cesse de pousser au "tout électrique", quitte à menacer de tout faire exploser. Le nucléaire est, en effet, une telle source d’enrichissement qu’il ne faut pas compter sur "nos petits gouvernants" pour tenter d’y mettre un frein.
Une fois la catastrophe arrivée, c’est du chacun pour soi !
Qui n’est autre que la devise bourgeoise : liberté, sans égalité, ni fraternité !
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