27 novembre 2017

Le festin de Pierre

    L'art comme nomination ou éclipse du nomLacan a vu dans l’œuvre de James Joyce le paradigme le plus pur de la notion de suppléance symbolique, en particulier dans la fonction par laquelle l'écriture a lieu. La "carence paternelle", dont souffre d'après lui l'écrivain irlandais, est traitée par l'écriture comme réalisation symptomatique du Moi : la carence du père n'a pas transmis symboliquement le désir, donc, la juste compétence phallique, mais Joyce trouvera dans l'écriture la possibilité de "se faire un nom" en se... [Lire la suite]

18 septembre 2011

Nous partîmes cinq cents... (Corneille)

"A travers la saga d'une famille de paysans, pendant la grande famine des années 1847 et 1848, où la pomme de terre était en Irlande la nourriture essentielle dès classes pauvres et une récolte manquée, causait d'atroces détresses. Ces années-là furent particulièrement dévastatrices : les paysans moururent par dizaines de .milliers... Famine dépeint avec brio la vie d'un village dans la première moitié du 19ème siècle, les prémices de là révolte irlandaise contre les Anglais et la belle histoire d'amour d'un couple qui surmontera les... [Lire la suite]
23 mai 2011

Comtois rends-toi, nenni ma foi !

"Le général suédois se vengea de ce honteux échec sur les villages du voisinage qu'il livra entièrement à la fureur de ses soldats...Les paysans ne pouvaient ni les satisfaire, ni implorer leur pitié, puisqu'ils ignoraient leur langue ; ils n'avaient point de miséricorde à attendre de ceux- qui avaient, pendant tant d'années, rempli l'Allemagne catholique de sang et de ruines. Rosen établit son quartier général à Sancey : delà, ses soldats faisaient de fréquentes irruptions dans les villages à moitié détruits de Chazot, Rahon, Orves,... [Lire la suite]