26 juillet 2018

Cénacle littéraire chez Michèle, sujet imposé : Du style !

"Mon garçon, commençait le membre de l’Institut, dites-vous bien que La Chartreuse, c’est d’abord de la musique ; du Métastase et du Verdi ; c’est de la musique comme la peinture du Corrège est une symphonie. Stendhal lui-même, répondant à Balzac, qui avait si bien loué La Chartreuse, disait : "Les ombres du Corrège vous jettent dans une douce rêverie ; c’est presque de la musique. "Quand Stendhal énumère les grands noms des palais parmesans ou les cimes des Alpes rhétiques - reprend Balzac -, il ne fait rien d’autre que de se jouer... [Lire la suite]

30 avril 2018

Vanitas vanitatum, omnia vanitas & sic transit gloria mundi

La liberté et la mort"Les femmes qui s'occupaient de poules, de coqs et de lapins, considéraient le couple avec inquiétude.- Elle est trop maigre, la mariée, elle n'a pas de poitrine, elle n'aura jamais de lait !- Ne t'en fais pas, va, elle en aura. Tu te rappelles, l'année dernière, ma chèvre Mavrouka ? Elle n'avait que la peau et les os, on ne voyait même pas ses pis, pourtant elle a été prise, elle a mis bas, et tu ne me croiras pas... elle donnait une oke de lait à chaque traite.- Mais elle n'a pas de hanches ! Où se logera... [Lire la suite]
26 août 2012

Lectures d'été (1)

Préface de Michel Déon (membre de l'académie française) :"Par 80° de longitude ouest et 30° de latitude sud, la carte de l'océan Pacifique identifie l'archipel Juan Fernandez composé de deux îles aux noms singuliers : l'une se nomme Alejandro Selkirk (un nom écossais hispanisé), l'autre Robinson Crusoé, plutôt anglais. Selkirk, après une querelle avec son capitaine, à la schlague avait préféré être abandonné sur une île déserte où il séjourna quatre ans avant qu'on revînt le rapatrier. L'autre île porte le nom d'un personnage de... [Lire la suite]
25 août 2011

L'amour est enfant de bohème ! (Carmen)

"Préface : Benjamin des six enfants d'une "bonne famille" de négociants juifs anciennement installée à Berlin et alors aisée, Georg Hermann (de son vrai nom Georg Borchardt) naît en 1871 dans le "Vieil Ouest" de la ville.De ses premières années on retiendra la faillite honteuse de son père. La mère déclare à ses fils : "À présent, vous êtes les porteurs du nom, remettez-le en honneur." Georg Borchardt obéira à sa façon à cette injonction en choisissant comme nom de plume le prénom du père...Faut-il voir là l'origine de sa prédilection... [Lire la suite]
11 février 2011

Écrire, c’est quitter la mère

Lucien Israël Ce 21e siècle, que je commence en compagnie de ma jeune correspondante, me réservait déjà quelques dures surprises. D’un point de vue militant, en premier lieu. Puis, en second, avec mes propres filles que mes deux divorces ont respectivement rejetées dans "le camp" de leurs mères. C’est là deux sujets que nous aborderons immanquablement un jour. La correspondance était un premier mode épistolaire à ma portée, contrairement à d’autres procédés, tel que l’écriture de nouvelles ou d’un roman, par exemple. Tous... [Lire la suite]
01 janvier 2011

Acte de naissance

Bonjour à toutes et à tous,puis bonne année 2011,Il fallut sans doute, ces années dernières, que je sois personnellement moins bien disposé à l’égard de Yachar Kemal, qu’en ce moment1 pour avoir décidé en première intention de cesser d’acheter ses quelques derniers romans (qui ne manqueraient d’être encore traduits2). Pensant sincèrement avoir fait le tour de son œuvre. Or, bien m’en prit d’avoir cédé, ou craqué, une fois encore lors de la dernière sortie (en français) de son roman intitulé : "La tempête des... [Lire la suite]