13 décembre 2015

Orphée reviens, j’ai les mêmes à la maison !

"Orphée et Eurydice" - Pina Bausch "J'ai perdu mon Eurydice, Rien n'égale mon malheur, Sort cruel ! Quelle rigueur ! Rien n'égale mon malheur, Je succombe à ma douleur, Eurydice! Eurydice ! Réponds ! Quel supplice ! Réponds-moi, C'est ton époux, ton époux fidèle, Entends ma voix qui t'appelle, Ma voix qui t'appelle, J'ai perdu mon Eurydice, Rien n'égale mon malheur, Sort cruel ! Quelle rigueur! Rien n'égale mon malheur, Je succombe à ma douleur, Eurydice ! Eurydice ! Mortel silence ! Vaine espérance ! Quelle souffrance ! Quel... [Lire la suite]

28 août 2012

"Que faisiez-vous au temps chaud ? Je chantais" (La Fontaine)

Lecture d'été (2) Extrait des Mémoires de Régine Crespin :Chapitre 1 - Mannolini -"Mannolini ? Cela pourrait être le nom d'un général sous Garibaldi, d'un hussard sorti tout droit de chez Giono, d'un gondolier au chapeau noir enrubanné de couleurs vives, d'un vieil aristocrate italien - "Il conte Mannolini", cela ronflerait assez bien, non ? - ou encore celui d'un adulé, dodu castrat bien vocalisant de la chapelle Sixtine au temps de Rubini ou Rafarielli. Mannolini, c'était ma grand-mère. Elle chantait faux comme un fer à souder mais... [Lire la suite]
15 septembre 2011

"J'ai perdu mon Eurydice..." (Orphée)

À Mme George Sand, 01/01/1837..."D'abord lorsque les pressentiments paternels m'arrachèrent aux steppes de la Hongrie, où je grandissais libre et indompté..., au sein d'une société brillante qui applaudit aux tours de force de celui qu'elle honora du glorieux et flétrissant stigmate de PETIT PRODIGE... Plus tard, lorsque la mort m'eut enlevé mon père, et que revenu seul à Paris je commençais à pressentir ce que pouvait devenir l'art, ce que devait être l'artiste.. Mais, je m'oublie déjà, comme les vieillards, à vous parler de mon... [Lire la suite]