26 juillet 2018

Cénacle littéraire chez Michèle, sujet imposé : Du style !

"Mon garçon, commençait le membre de l’Institut, dites-vous bien que La Chartreuse, c’est d’abord de la musique ; du Métastase et du Verdi ; c’est de la musique comme la peinture du Corrège est une symphonie. Stendhal lui-même, répondant à Balzac, qui avait si bien loué La Chartreuse, disait : "Les ombres du Corrège vous jettent dans une douce rêverie ; c’est presque de la musique. "Quand Stendhal énumère les grands noms des palais parmesans ou les cimes des Alpes rhétiques - reprend Balzac -, il ne fait rien d’autre que de se jouer... [Lire la suite]

10 décembre 2017

Vivre était au-dessus de ses moyens !

"On entendait le bruit mat des pommes de terre versées dans les chariots... Par endroits, on labourait encore en vue de l'ensemencement... Des troupeaux de vaches marquetées paissaient dans les jachères... Plus loin, des oies ressemblaient à des plaques de neige sur les prés râpés et roussis... Quelque part, une vache meuglait... Des feux brillaient, et de longues tresses de fumées azurées s'étiraient au-dessus des terres... Un char gémissait, ou une charrue grinçait contre une pierre... puis le silence enveloppait de nouveau la... [Lire la suite]
26 février 2011

T’as pas de caleçon ? Non dit Lebrac !

"J'ai voulu restituer un instant de ma vie d'enfant, de notre vie enthousiaste et brutale de vigoureux sauvageons dans ce quelle eut de franc et d'héroïque, c'est-à-dire libérée des hypocrisies de la famille et de l'école."Préface à La guerre des boutons, Louis PergaudEntre les deux guerres, ces histoires et autres batailles de clocher n’étaient pas de vains mots à la campagne. Elles correspondaient à d’autres oppositions : générationnelles et territoriales, voir nationales futures. La propriété de la terre et le nationalisme se... [Lire la suite]