économie politique

"L'histoire du mouvement ouvrier britannique commence dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Ce n'est qu'après 1760 que le nombre d'ouvriers et leur cohésion eurent suffisamment grandi pour que l'on puisse les considérer comme une classe ouvrière moderne. À la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle des étapes ont été franchies, qui ne furent atteintes ailleurs que plus tard. Le capitalisme britannique servit de modèle à d'autres pays qui allaient le suivre, les expériences de la classe ouvrière britannique, furent un exemple... [Lire la suite]

La question nationale"Aux camarades de Madrid le 17 mai 1931... Parlons de ce qu'on dit être le "nationalisme" de la Fédération Catalane.C'est une question très importante, très grave. Les erreurs commises sur ce point peuvent avoir des conséquences fatales".>> Lire encore>> Lire aussi : La tâche des communistes Espagnols       ÉditoAprès avoir évoqué l’Italie - au cours de l'atelier d'écriture du 12 septembre 2014 - quoi de plus normal que de nous retrouver en Espagne, lors du dernier. Ce d'autant plus... [Lire la suite]

Le débarquement allié en FranceTravailleurs, la mêlée à l'ouest est impérialiste :  vivent les États unis socialistes soviétiques d'Europe ! (N° spécial de La lutte de classes du 9 Juin 1944)Dans sa cinquième année, la guerre rejaillit avec une fureur extrême dans une ultime épreuve de forces mettant aux prises l'impérialisme allemand et l'impérialisme allié. Des dizaines de milliers de soldats de tous les pays broyés par les formidables machines de guerre allemande et alliée, versent des flots de leur sang, des villes et des... [Lire la suite]

L'impérialisme, stade suprême du capitalisme"Ce livre montre que la guerre de 1914-1918 a été de part et d'autre une guerre impérialiste, une guerre pour le partage du monde, pour la distribution et la redistribution des colonies, des "zones d'influence" du capital financier, etc. Car la preuve du véritable caractère social ou, plus exactement, du véritable caractère de classe de la guerre, ne réside évidemment pas dans l'histoire diplomatique de celle-ci... Pour montrer cette situation objective, il faut prendre non pas des exemples,... [Lire la suite]

Les intellectuels et le socialisme - 1910 Il y a une dizaine d'années, voire six ou sept ans, les partisans de l'école subjectiviste russe de sociologie (les socialistes-révolutionnaires) auraient pu, avec profit pour leur cause, utiliser la dernière brochure du philosophe autrichien, Max Adler. Mais, au cours des cinq ou six dernières années, nous sommes passés par une école de sociologie si bonne, si objective, et dont les leçons sont inscrites sur nos corps en cicatrices si expressives que la plus éloquente exaltation de... [Lire la suite]

La faillite de la II° Internationale"On entend parfois par faillite de l'Internationale simplement le côté formel de la chose, l'interruption des liaisons internationales entre les partis socialistes des pays belligérants, l'impossibilité de réunir ni une conférence internationale, ni le Bureau socialiste international, etc. C'est à ce point de vue que s'en tiennent certains socialistes de petits pays neutres, probablement même la plupart des partis officiels qui y existent, et aussi les opportunistes et leurs défenseurs. Dans la... [Lire la suite]

Une lettre sur les causes de la dégénérescence du parti et de l’appareil d’État par Christian Rakovski."Cher camarade Valentinov,Dans vos "Réflexions sur les masses" datées du 9 juillet, en soulevant la question de "l'activité" de la classe ouvrière vous abordez un problème-clé, celui de savoir comment conserver au prolétariat son rôle dirigeant dans notre État. Bien que toutes les revendications de l'Opposition tendent précisément vers ce but, je suis d'accord avec vous que tout n'a pas été dit sur cette question. Jusqu'à présent,... [Lire la suite]

L'ultimatisme bureaucratique de L. Trotsky."Quand les journaux du nouveau Parti socialiste ouvrier (S. A. P.) écrivent contre "les égoïsmes de parti" de la social-démocratie et du Parti communiste ; quand Seydewitz jure que pour lui "l'intérêt de classe est au-dessus de l'intérêt de parti", — ils tombent dans le sentimentalisme politique ou, pis encore, ils cherchent par des phrases sentimentales à couvrir les intérêts de leur propre parti. C'est là un moyen qui ne vaut rien. Quand la réaction exige que les intérêts de la "nation"... [Lire la suite]

La religion du Capital (Paul Lafargue)1. Le congrès de Londres 1886Les progrès du socialisme inquiètent les classes possédantes d'Europe et d'Amérique. Il y a quelques mois, des hommes venus de tous les pays civilisés se réunissaient à Londres, afin de rechercher ensemble les moyens les plus efficaces d'arrêter le dangereux envahissement des idées socialistes. On remarquait parmi les représentants de la bourgeoisie capitaliste de l'Angleterre, lord Salisbury, Chamberlain, Samuel Morley, lord Randolph Churchill, Herbert Spencer, le... [Lire la suite]

(Bourvil) L'État national et la décadence capitaliste (Extrait lutte de classe N°2)A son époque de maturité (1789-1871), le capitalisme avait créé, par une série de révolutions bourgeoises, l'État national. Indispensable à l'économie marchande, cet État représentait un progrès par rapport au morcellement qui l'avait précédé. Mais, par la suite, en raison de la croissance et de la concentration inouïes des moyens de production dans les pays industriellement avancés, le marché national, que le capitalisme s'était créé, est devenu trop... [Lire la suite]