27 février 2011

Qui a du fer, a du pain !

(Auguste Blanqui, 1848)"Il est pénible de relire maintenant, en ces jours de liberté, ces passages mutilés eu égard à la censure tsariste, comprimés, serrés comme dans un étau de fer. Il me fallait user d'une langue "d'esclave" pour exposer que l'impérialisme est le prélude de la révolution socialiste. Que la social-démocratie (socialisme en paroles, chauvinisme en fait) trahit complètement le socialisme, qu’elle rallie corps et âme la bourgeoisie, et que la scission du mouvement ouvrier est liée aux conditions objectives de... [Lire la suite]

26 février 2011

T’as pas de caleçon ? Non dit Lebrac !

"J'ai voulu restituer un instant de ma vie d'enfant, de notre vie enthousiaste et brutale de vigoureux sauvageons dans ce quelle eut de franc et d'héroïque, c'est-à-dire libérée des hypocrisies de la famille et de l'école."Préface à La guerre des boutons, Louis PergaudEntre les deux guerres, ces histoires et autres batailles de clocher n’étaient pas de vains mots à la campagne. Elles correspondaient à d’autres oppositions : générationnelles et territoriales, voir nationales futures. La propriété de la terre et le nationalisme se... [Lire la suite]
25 février 2011

Prolétaires de tous les pays, unissons-nous !

"Pourquoi, lisant le Requiem pour un paysan espagnol de Ramôn Sender, est-on saisi par la même fièvre qu'à la lecture de l'Ami retrouvé de Fred Uhlman, de l'Accompagnatrice de Nina Berberova ou du Fusil de chasse de Yasushi Inoué - pour ne citer que trois de ces récits dont on sait, à peine les a-t-on découverts, qu'ils demeureront à jamais gravés dans la mémoire ? La réponse tient en partie au moins, je crois, dans le double jeu de l'ellipse et de l'implicite, dans l'art, infiniment périlleux, de presque tout dire en disant peu.... [Lire la suite]
24 février 2011

Allo, t’es où ?

"En 1766, le célèbre juriste et économiste milanais, Cesare Beccaria, est invité, à la suite du succès remporté par son traité Des délits et des peines, à Paris et à Londres par les philosophes des Lumières. Alessandro Verri l'accompagne. Tout au long de ce voyage, il correspond avec son frère Pietro, resté à Milan. Cesare Beccaria et Alessandro Verri fréquentent les plus grands : Diderot, d'Alembert, d'Holbach, Morellet, Julie de Lespinasse, etc. La correspondance offre ainsi une rencontre vivante avec les esprits du siècle des... [Lire la suite]
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23 février 2011

Qui a les armes a le pouvoir !

Qui aurait pu prédire, suite à la dernière crise boursière, le soulèvement des masses populaires dans tout le Maghreb, qui ensuite embrase l’Égypte, la Lybie et tous les "petits royaumes", producteurs de pétrole, plus ou moins fantoches ? Il ne manque que l’Arabie Saoudite ! "Bien creusé vielle taupe", écrivait Marx, en parlant de la révolution, à la suite de celles de 1848 ! Au point que les dirigeants des pays impérialiste tels la France et les USA ne savent plus trop quoi dire ! Ils soutinrent leurs anciens... [Lire la suite]
22 février 2011

Un père vous manque et la terre est dépeuplée…

"L'histoire, du film ci-contre, se déroule dans la Suède du début du XXe siècle. Le film dépeint la vie d'une jeune fille, Fanny, et de son frère Alexandre au sein d'une famille aisée, les Ekdahl. Les parents de Fanny et Alexandre travaillent dans le théâtre et sont très heureux ensemble jusqu'à la mort subite du père. Peu après ce drame, la mère trouve un prétendant, un évêque, et accepte sa proposition de mariage. Elle déménage chez lui avec les enfants ; c'est un endroit où règne une atmosphère sévère et ascétique orchestrée... [Lire la suite]

21 février 2011

Jalousie, quand tu nous tiens...

Dans un petit village d'Angleterre, sous le règne de George III, Mrs Bennet veut marier ses filles afin de leur assurer un avenir serein. L'arrivée de nouveaux voisins, Mr Bingley et son ami Mr Darcy, plonge Jane et Élisabeth dans des affaires de cœur tumultueuses. Cette dernière découvre l'amour en rencontrant le bel et aristocratique Darcy. Pourtant, tous deux devront passer outre leur orgueil et les mauvaises interprétations qui s'ensuivent avant de tomber dans les bras l'un de l'autre à la grande surprise des Bennet. Jane... [Lire la suite]
20 février 2011

Les mariés de l’An II !

Il peut paraître pour le moins paradoxal d’aborder la question de l’homosexualité platonique (ou autrement appelée : amitié masculine) en évoquant quelques mariages, garants d’une hétérosexualité qui lave plus blanc que blanc, selon la lessive de Coluche. Cependant, il n’y a là rien de paradoxal, pour peu qu’on ne considère pas la sexualité que sous l’angle de la génitalité seulement. Car si la sexualité humaine émerge indubitablement de celle du monde animal, elle s’est néanmoins "débarrassée" en route des périodes de rut.... [Lire la suite]
19 février 2011

La mariée était trop belle…

Actrice des plus "glamour" du cinéma italien et européen lors des années 60/70, Sophia Loren peuplera à elle seule le réservoir inconscient d’ombres érotico-fantasmatiques de bon nombre de jeunes hommes à marier. Or, elle a déjà trente ans, lorsqu’elle tourne le film ci-contre. Qui, contrairement aux apparences et aux conditions sociales, se révèle être encore et toujours d’actualité.  Certes dans les pays impérialistes, les femmes dépendent beaucoup moins, ou presque plus, des niveau de vie ou accessit professionnel de... [Lire la suite]
18 février 2011

Marions-les, marions-les, ils vont très bien ensemble...

(Ronde enfantine) "Symboliquement, chez moi" amour et mariage rimaient sans que personne ne sache exactement qui aimait qui, ni quoi ! Il n’y a guère de chose sur laquelle on ait plus écrit que l’amour. Sans que nous ne soyons plus avancés pour autant ! À l’instar du temps, ai-je envie de dire. Peut-être est-ce parce que tout cela ne sous-tend qu’à demi-mot la prééminence du sexe.  Vis-à-vis duquel hommes et femmes ne jouons pas dans la même cour ! Quoi qu’en disent les égalitaristes de tous poils ! Aujourd’hui, nous... [Lire la suite]