10 avril 2014

Tous des enfoirés !

Suppression du parlementarisme "La Commune, écrivait Marx, devait être non pas un organisme parlementaire, mais un corps agissant, exécutif et législatif à la fois. Au lieu de décider une fois tous les trois ou six ans quel membre de la classe dirigeante "représentera" et foulera aux pieds le peuple au Parlement, le suffrage universel devait servir au peuple constitué en communes - comme le suffrage individuel à tout autre employeur - à recruter des ouvriers, des surveillants, des comptables pour ces entreprises. Cette remarquable... [Lire la suite]

02 avril 2014

Les patrons : une bande de cons !

  Par une nuit d'automneSur la route détrempée, semblable à une rivière de boue liquide qui s'écoulait à travers les champs noirs, déserts, cheminait un paysan ivre. Le soir était déjà tombé ; un soir froid, noyé de pluie, un soir sordide de novembre. Du monde aveuglé s'abattait comme des pleurs une pluie interminable, qui transperçait ; les champs dénudés étaient vitreux, tant l'humidité les gonflait ; fossés et sillons étaient pleins d'eau, les arbres dépouillés de feuilles se penchaient inertes au-dessus de la route, tout... [Lire la suite]
22 mars 2014

Une oralité, carrément auto-érotique !

    Andreï Kolosov,"Dans un petit salon meublé assez joliment, quelques jeunes gens se trouvaient autour de la cheminée. La soirée - une soirée d'hiver - commençait à peine ; le samovar bouillait sur la table ; la conversation se déroulait, passant d'un sujet à l'autre. On se mit à parler des gens extraordinaires et de ce qui les distingue des gens ordinaires. Chacun donnait son avis comme il pouvait ; les voix devenaient plus hautes et bruyantes.">> Lire encoreConsigneVous pouvez poursuivre ce texte, si le cœur... [Lire la suite]
02 mars 2014

De brèves en brèves de comptoir

      Le troisième :Dehors la chaleur était étouffante, mais dans la cafétéria il faisait frais. Entre trois et cinq heures de l'après-midi il y avait très peu de monde. Je m'assis à une table contre un mur, bus un café et grignotai un morceau de strudel, tout en parcourant une revue d'occultisme. Dans une lettre à la rédaction, une femme racontait que son chat avait été écrasé par une voiture, qu'elle l'avait enterré, mais qu'il revenait toutes les nuits. La femme donnait son nom et son adresse dans un petit... [Lire la suite]
16 février 2014

Nous n'avons pas dit notre dernier mot !

        Le maître d'écoleChaque matin, avant sept heures, on voyait passer le maître d'école qui faisait sa tournée, de maison en maison, pour prendre les garçons de l'école : sa serviette dans une main, un gosse rétif suspendu à l'autre, et derrière, une nichée de marmots qui, à chaque arrêt, s'affalaient sur le trottoir comme des brebis épuisées. Donna Mena, la mercière, présentait toujours son petit Aloardo - dont elle ne faisait façon qu'à coups de taloche - fin prêt et propre comme un sou neuf, et le... [Lire la suite]
11 février 2014

La vérité sort, là où on ne l'attend plus !

  Avant-propos "Nous les Eitingon"Quand j'avais quinze ans, ma mère m'a dit que personne ne m'appréciait. "Mais, si", ai-je répondu d'un air de défi. Mats était la sœur de mon père. Ma mère entretenait à son égard des sentiments mitigés. De dix-huit mois plus âgée que mon père, célibataire, médecin dans un hôpital universitaire londonien, Mats représentait l'autorité suprême dans la famille paternelle, celle dont tout le monde écoutait les conseils, l'infaillible. Une partie de son talent consistait à comprendre "les jeunes",... [Lire la suite]

02 février 2014

Bal tragique chez les frangines !

"Après plus de deux siècles de présence, les dernières religieuses soignantes du centre pour personnes âgées de Besançon vont quitter les lieux.Toute petite, très concentrée et très gentille, sœur Antida donnait, hier soir, le souper aux malades. Un geste simple et quotidien qu'elle ne reproduira plus à partir du 15 février prochain. En effet, l'important centre de long séjour de Bellevaux le long du Doubs à Besançon, s'apprête à voir toute une partie de son passé prendre congé."       (source : est... [Lire la suite]
29 janvier 2014

Atelier d'écriture Édouard Droz

   Rendez-vous "Atelier d'écriture Édouard Droz" 19 h - 20 h 302e et 4e vendredis de chaque mois - Besançon(hors vacances scolaires) Tambour Battant - 3 rue de l'école - Besançon Il n'en coûte que 12 € par an. Laquelle cotisation annuelle donne droit à toutes les activités de l'association.   Tous les mercredis, permanence de 17 h 30 à 19 h au Café Beaux arts à Besançon
20 janvier 2014

À pied, à cheval, en scooter, avec ou sans casque…

Yachar Kemal : Sur la routeIL raccrocha les rênes à la ridelle, puis étala sur la banquette l'entre-jambes de son large pantalon bouffant, pour y vider tout l'argent qu'il avait en poche. Les chevaux somnolents avançaient avec lenteur, en traînant leurs sabots dans la poussière du chemin. Tout comme la charrette et l'homme, ils étaient couverts de poussière, au point qu'on ne distinguait plus la couleur de leur pelage. Et dans le visage noir de poussière du charretier, seuls les yeux et les dents étincelaient.- Six sacs,... [Lire la suite]
18 décembre 2013

Le colonialisme, l'impérialisme, la révolution et la vie !

PréfaceErico Verissimo, maître romancier par Jorge AmadoEn 1930 se produisit au Brésil une révolution. Une révolution jouissant d'un vaste appui populaire, et non un de ces habituels coups d'État qui jalonnent le cours de notre histoire. La révolution de 1930 entraîna des mutations profondes dans la vie brésilienne, touchant la société, l'économie, les relations internationales. Elle constitua pour le pays une avancée, un progrès.>> Lire encore Consigne de l'atelier d'écriture du 13 décembre 2013 Après avoir lu l'extrait du... [Lire la suite]