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Au rive gauche
10 juillet 2013

"Ma parole, ils nous prennent tous pour des Cahuzac !"

otto_citationUne préface de L.Trotsky à l'abrégé du Capital composé par Otto Rühle :
"Ce livre d'Otto Rühle expose, avec les mots mêmes de Marx, les fondements de sa doctrine économique. En somme, personne n'a encore pu exposer la théorie de la valeur-travail mieux que Marx lui-même. Certains arguments de Marx, particulièrement dans le premier chapitre, le plus difficile, peuvent paraître au lecteur non initié beaucoup trop discursifs, oiseux ou métaphysiques En réalité, cette impression tient au fait que l'on n'a pas l'habitude de considérer scientifiquement des phénomènes très familiers. La marchandise est devenue un élément si universellement répandu, si familier, de notre existence quotidienne, que nous n'essayons même pas de nous demander pourquoi les hommes se séparent d'objets de première importance, nécessaires à l'entretien de la vie, pour les échanger contre de petits disques d'or ou d'argent qui n'ont par eux-mêmes d'utilité sur aucun continent. La marchandise n'est pas le seul exemple d'une telle attitude. Toutes les catégories de l'économie marchande sont acceptées sans analyse, comme allant de soi, comme si elles constituaient la base naturelle des rapports entre les hommes. Cependant, tandis que les réalités du processus économique sont le travail humain, les matières premières, les outils, les machines, la division du travail, la nécessité de distribuer les produits manufacturés entre tous ceux qui participent au processus de la production, etc..., des catégories telles que la marchandise, la monnaie, les salaires, le capital, le profit, l'impôt, etc..., ne sont, dans la tête de la plupart des hommes, que les reflets à moitié mystiques des différents aspects d'un processus économique qu'ils ne comprennent pas, et qui échappe à leur contrôle."
>> Lire la suite...Chronique_film

Édito
Nous n’irons pas par quatre chemins, et encore moins avec le dos de la cuillère pour clamer tout haut que les "sages" de la cour des comptes sont de fieffés pendards, de beaux enfoirés, un rien menteurs, doublés de beaux connards. Tous au feu, leur rapport et leurs petits copains du Parlement, du Sénat et du gouvernement pardessus. Tous des bandits, ainsi La-revolte-des-pendus_livreque le disait Lénine. Élus ou non, ils participent au "holdup du siècle", selon la bonne vieille recette de Machiavel.

À savoir : prendre peu, mais à beaucoup. Ainsi, il en va comme lorsqu'on essaie de remplir une coupe au goutte-à-goutte. Bien malin qui pourrait prédire laquelle d'entre elles fera déborder la coupe la première. Encore une, puis encore une, ainsi de suite tant que ça tient. Fort de cela, les politiciens et larbins de la bourgeoisie iront jusqu'à ce que, pleine à ras bord, la coupe ne déborde. Ce scénario, les impérialistes l'ont aussi appliqué aux anciennes colonies, telles que l'Égypte où l'armée reste et demeure le dernier rempart de l'ordre. Non pas telle une des dernières fortifications de la démocratie égyptienne, mais comme la muraille de la défense des intérêts des pays impérialistes comme le nôtre. Ici, quand ce n'est pas à la cour européenne de lancer des pavés dans la mare, sa consœur bien de chez nous s'en charge ! Et ses faux-culs de gouvernants de gauche, comme de droite ensuite, de s'attacher à l'application de leurs recommandations qui, somme toute, ne sont jamais gratuites. Leurs soi-disant réformes de l’économie, ne sont rien moins que ce qu’ils appellent leur modernisation de l'économie - d'où les sempiternelles invites à faire des efforts -, afin de rassurer les marchés, ont-il le culot de nous dire.
Lesquels boursicoteurs ne font que ramasser les coupons et spéculer sur notre dos, sans rien apporter à personne, sauf aux détenteurs d'actions.
Le-bois-qui-pleure_livreEt les fonctionnaires à leur tour de servir de boucs émissaires au gouvernement, à la suite - à moins que ce ne soit avant - des salariés du privé. Chaque revalorisation de leurs salaires de 1,8 % représente 1,8 millions d’économies, nous dit-on. Comme si cette augmentation ne couvrait déjà plus le montant de l'inflation. Donc, c’est autant que l’État empochera en se frottant les mains. Au reste, plutôt que de s'en prendre à toutes les catégories de salariés la fois, la bourgeoisie nous saucissonne et n'attaque qu'une tranche à la fois. "Salauds de pauvres !"
Et les syndicats - qui ne veulent pas casser la poule aux œufs d'or - de s'engouffrer dans cette impasse qu'est le corporatisme. Et comme si cela ne lui suffisait pas, voici le gouvernement en train de vouloir rogner les aides au logement. Lesquelles filaient déjà tout droit dans la poche des propriétaires, cela va sans dire. A l’instar de toutes les aides pour lutter contre le chômage qui toutes profitent aux patrons, lesquels créent le chômage de leur propre main. Ils diraient ça à un chien, il les mordrait !
Si ça continue, ils vont bientôt nous dire que nous sommes trop riches. À les entendre, on pourrait se croire nantis. Quant aux vieux, ils ne perdent rien pour attendre, si toutefois ils le peuvent ! Le compte n’y serait pas, à les entendre ! Or, si les bons comptes font les bons amis, là ils ont tout faux. Mais l’heure de régler les nôtres viendra et plus tôt qu’ils ne le pensent eux-mêmes. La tendance à la paupérisation totale ou relative, inhérente au capitalisme à laquelle d'aucuns ne croyaient plus, se confirme. Et la santé ne sera pas épargnée non plus. Contrairement aux laboratoires pharmaceutiques qui eux profitent de la Sécu, jusqu'à être la cause principale de son déficit.
À bas "la cour des cons" !

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