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Au rive gauche
1 juillet 2013

"Prolétaire debout, debout… !"

Vie_des_r_volutionnaires_citationExtrait de la préface
"Les années ont passé. Il aurait fallu doubler tout au moins le nombre de ces pages, ajouter aux noms, pour la plupart obscurs, qu'on y trouvera, ceux des morts du temps de paix, dont quelques-uns comptent parmi les plus grands. Les années de paix nous ont coûté plus cher à certains égards que les années de guerre civile. L'usure des chefs de la révolution, s'est cruellement fait sentir. Que de disparus ! Lénine, atteint précisément au cerveau ; Léonide Krassine, technicien du parti prolétarien dans deux révolutions ; Félix Dzerjinski, qui avait porté sans faiblir le terrible fardeau de la terreur nécessaire Tsourioupa, l'organisateur du ravitaillement ; Frounze, ancien ouvrier du textile ; Lachévitch, vigoureux chef d'armée ; Lilina, organisatrice de l'enseignement à Leningrad ; Stépanov-Skvortsov, un des premiers vulgarisateurs du marxisme en Russie... "On nous a tués à Genève sur le seuil de la Société des Nations", selon l'écrivain et penseur Vorovski. D'autres, sont partis volontairement : Loutovinov, l'organisateur des métallurgistes ; Eugénie Bosch, l'un des plus grands combattants en Ukraine ; Glozman et Boutov, bons compagnons de l'organisateur de la victoire ; Adolphe Ioffé, qui avait représenté la révolution en Allemagne, en Chine et au Japon se sont suicidés. Des accidents absurdes nous ont pris Sklianski, économiste et soldat et Larissa Reissner, jeune révolutionnaire étonnamment douée qui avait traversé les champs de bataille de la Volga, les montagnes de l'Afghanistan, les barricades de Hambourg. Bogdanov, philosophe et savant, compagnon et adversaire de Lénine, est mort d'une expérience de transfusion du sang... Gardons le riche souvenir de ces vies qui éclairent le chemin comme des torches et pensons à nos travaux, à nos luttes et à l'avenir.
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Ridicule_filmÉdito
"Peut-on agir moralement, sans s'intéresser à la politique ?", demande-t-on, sans honte, aux candidats du BAC filière "S".
Avec ça, nous voilà bien avancés. Encore que poser la question, c'est déjà y répondre ! Il faut s'intéresser à la politique certes, mais c'est surtout en faire qui compte. Et pas n'importe laquelle, au surplus. Ne s’intéresser qu'à la politique équivaudrait à ne faire que goûter au bon vin et se prendre pour un œnologue.
Leur_morale_et_la_notre_livreMais revenons à la question. Pondre un truisme pareil relève du pur crétinisme professoral, sauf le respect. Il est clair, dans cette affaire, que nous sommes entre soi, qu'entre petit-bourgeois en mal de réussite sociale. Conscients, les rédacteurs ne s'adressent qu'aux futurs cadres de la société bourgeoise. De ce point de vue, ils en furent qui réussirent très bien en politique. Lesquels candidats au BAC classique se destinent à rejoindre soit l'UMP, soit le PS, Marine au pire, à moins que ce ne soit Mélenchon, par pur esprit de protestation. Entre bobos, on se comprend. Au-delà des mots, l'égoïsme et l'étroitesse d'esprit petite-bourgeoise sont ici élevés au rang d'institution, il faut avoir son BAC. Fort heureusement d’'autres se sont posé la question avant nous. Et plus encore, ajouterons-nous.
Bref, de quelle morale est-il question ? De celle de la bourgeoisie qui extorque, exploite désormais l'humanité entière et détruit au besoin. Ou de celle du prolétariat qui - pour le prix de revient de sa force de travail - produit toutes les richesses de son côté ? A moins, qu'il ne s'agisse de celle qui veut que lorsque des spéculateurs disposent de X capitaux - par quelques moyens  que ce soient - ces derniers soient rémunérés au taux moyen de profit, hormis les crashs. Ou de celle des anciens pays colonialistes et autres fauteurs de plusieurs guerres mondiales, ne serait-ce que pour se partager le monde ? A moins qu'il ne s'agisse, en fait, de celle des religions qui nous promettent le paradis, à condition qu'on respecte le sacro-saint ordre établi et les riches surtout. S'agit-il au contraire de l'absence de morale des politiciens qui mentent, tels des arracheurs de dents du moyen-âge. De ça, il n'en est peut-être même pas question. De leur morale à la nôtre, y a pas photo !
La_sociale_d_moncratie_livreEt puis, de quelle politique s'agit-il ? De la politique spectacle ? De celle qu'on dit politicienne ? Probablement des deux à la fois, mon général ! Or, s'intéresser c'est bien le minimum qu'on puisse faire dans une démocratie bourgeoise. Mais militer, c'est mieux. Car, il est des choses qui ne s'apprennent et ne se comprennent véritablement qu'en les faisant ! Les électeurs du FN, de Beppe Grillo de Mélenchon, les indignés, par exemple, s'intéressent indéniablement à la politique. En font-ils pour autant ? Force m'est de dire que non !
La véritable question est : comment réussir sa vie ? Elle concerne la dignité humaine ou comment se réaliser. Aujourd'hui, il n'y aurait pas de mal à se faire plaisir. Comme si le plaisir se transmettait. Leurre que tout cela. S'enrichir, réussir sont toujours présentés comme le but de l'existence. De sorte que les plus pourris se présentent toujours en costumes cravates. La triche est partout, c'est devenu une institution. Mensonges que tout cela. En un mot, comme en mille, il n'y a guère qu'une vie de militant qui soit réussie.
Quant aux états, ils subventionnent les patrons sous prétexte de lutter contre le chômage. Autant graisser la patte au sonneur. Il n'y a plus de morale, disent les anciens. "Du passé faisons table rase !"

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