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Au rive gauche
17 février 2013

"C'est l'histoire d'un mec…"

ColucheConnaissance-du

Connaissance du vieux Paris - Préface
Depuis quelque trente ans que Jacques Hillairet a réuni dans ces pages tant d'indications sur le Vieux Paris, ce volume ne cesse d'être conseillé par les amoureux de Paris et réclamé par ceux qui ne le possédaient pas encore. Les hasards de l'édition l'ont laissé manquant quelques années.
Le revoici aujourd'hui tel quel, tel qu'il sut s'imposer auprès de, nombreux amateurs et devenir le compagnon privilégié des bibliothèques, comme du promeneur attentif. D'aucuns regretteront que cette édition ne tienne pas compte du passage de certains bulldozers et ne comporte pas de mise à jour depuis 1956, mais n'oublions pas qu'il s'agit d'une "Connaissance du Vieux Paris" et qu'il faut, pour ceux-là, se reporter à l'imposant "Dictionnaire Historique des Rues de Paris", d'où sont tirés ces renseignements, et qui, lui, est sans cesse remis à jour. L'histoire se fait chaque jour, et le "Vieux Paris" se défait un peu chaque jour. Ici donc, point de Beaubourg, point de building, point de verre et d'acier, il faudra pour cela que ces nouveaux éléments résistent quelques siècles pour appartenir au Vieux Paris des années 3000). Mais l'on apprendra que Garanella (petite Garenne) devint Guarnelles, Gamelles et Grenelle et que ce fut peut-être là que s'affrontèrent, en 52 avant J.C., les Gaulois de Camulogène et les légions romaines de Labienus. Ou que la rue Mouffetard, ancienne voie romaine, menant à l'Italie via Fontainebleau et Lyon, doit son nom au mot "moffettes" appliqué à l'odeur des exhalaisons putrides de la Bièvre.
>> Lire encore

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>> INTITULE de l'Atelier d'écriture Édouard Droz du 8 février 2013

À propos de l'histoire
Le monde bien pensant admet qu'il y aurait "la grande" (celle d'en haut, des grands), par opposition à "la petite" (celle d'en bas, des petits).

Par extension nous admettrons que dans le langage courant "les meilleures histoires, soient aussi les plus courtes". A l'instar "des mauvaises : belges ou suisses", ou bien encore de "celles qui sont à dormir debout", voire "qu'on raconte aux enfants, afin de les endormir". Sans oublier «les histoires d'amour» qui pour rester belles, ne doivent pas durer. Et puis, il y a "les gens à histoires". Et enfin le récurent "tu ne connais pas la meilleure... ?" Là, je me méfie et je zappe ! Sans oublier la formule des plus pessimistes : "tout ça, c'est des histoires".
Toujours est-il que quelqu'un a dit : "lorsque j'entends le mot "histoire", je sors mon revolver" !  Et vous, nous la conterez-vous belle ?

>> À lire aussi la contribution de F.

Les-randonneursCONTRIBUTION DE BERNADETTE
Ce commentaire de mon professeur me pique au vif dans ma fierté et je veux lui démontrer que oui, l'histoire est quelque chose qui me passionne. Mais puisque la vie me mène ailleurs, je ne suis jamais branchée sur la bonne période. Le programme dépèce et décrit l'Histoire Contemporaine et moi, je suis encore et seulement dans Rome. Et ça, il ne le sait pas.

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Alors, je veux lui dire :Le-temps-des
Que j'aime retrouver ces faits, ces batailles, ces chemins que suivirent des rois, des reines, des révolutionnaires ou des esclaves.
Que j'aime à décortiquer tout ce qui nous a fondés, tout ce qui est resté de signifiant et de vivant. Que par de là l'histoire, j'aime l'architecture et retrouver les époques dans la pierre ou dans le marbre. Et que j'apprends à me repérer dans le temps, au pied de ces palais, sous ces ponts, à l'affût de quelques pierres parfois ou de quelques rares tessons arrachés aux sous-sols. Je ne peux pas lui dire que je viens de passer quelques semaines de vacances dans le Sud à découvrir la Grèce à Marseille, Rome au Pont du Gard, l'ordre de Saint-Bernard à l'abbaye de Sénanque el plein d'autres merveilles encore. Que découvrant mon ignorance, je ne peux m'extraire des livres de la bibliothèque (B.U.) que j'avale comme une affamée.

 Les-trois-ordresJe ne peux pas lui dire :
Que les Grecs et les Romains et le Moyen-âge ne m'ont jamais paru aussi émouvants qu'en réel.
Et plus émouvants encore dans le regard de ceux qui savent voir et faire parler le passé.
Avec le recul, c'est de cette époque que je peux dater ma rencontre avec l'histoire. Jusque-là, le passé ne m'apparaît que comme classifié et articulé dans des chapitres de leçons tout autant détaillées et qui se doivent d'être logiques. En relisant bien plus tard un de ces livres d'histoire, à l'âge adulte, je compris que chaque mot avait sa place et son sens, mais que pour des raisons bien étranges, à l'époque, ils n'évoquaient que peu de choses pour moi. Comme n'évoquaient que peu de choses les quelques phrases, résumés des résumés, que nous devions retenir par cœur à la fin de chaque cours.

À vous, aujourd'hui, je peux dire :
Que ce jour-là je pris la décision de relever le gant, c'est-à-dire d'étudier "rentable".
La passion pour l'histoire toute chaude et vivante qui m'habite désormais, je décide de l'utiliser comme carburant pour mes apprentissages. Et comme par un hasard prémonitoire, l'époque historique qui "fait les frais" de mes bonnes résolutions se nomme : La Russie, les révolutions de 1905 et de 1917.

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BINGO !

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