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Au rive gauche
24 novembre 2012

À l'UMP tous ont voté et plutôt deux fois qu'une !

le_parrocchie_di_regalpetra_citationSCIASCIA LEONARDO (1921-1989)
Son premier livre, Les Paroisses de Regalpetra (Le Parrocchie di Regalpetra), publié en 1958, est sorti tout droit de son expérience d'instituteur dans une école misérable de la Sicile méridionale. Conçu tout d'abord comme une sorte de chronique de la vie quotidienne, vue à travers le prisme de l'école, le livre a été complété par d'autres récits, et offre une série de coupes, horizontales et verticales, de ce microcosme que constitue Regalpetra.
Ainsi, à travers les péripéties de l'histoire ancienne ou récente et les lieux les plus significatifs de la petite ville, voit-on se dessiner peu à peu les personnages qui animent le jeu social et les règles de ce jeu. Or il s'agit d'un jeu profondément injuste et, surtout, irrationnel, de telle sorte que, finalement, l'histoire de Regalpetra, selon Sciascia, est celle "d'une défaite constante de la raison et de ceux qui furent personnellement emportés et anéantis par cette défaite". Document parfois brutal dans la présentation sèche des faits, le livre est aussi un jugement ironique et mordant, qui laisse clairement apparaître les contradictions et les inconséquences scandaleuses d'une situation archaïque et hypocrite. Si l'on tient compte du talent avec lequel Sciascia est capable d'interroger ces deux aspects, joint à un sens de la narration qui est déjà celui d'un véritable romancier, on comprend pourquoi on a dit souvent que ce premier livre réunissait en lui la plupart des caractéristiques essentielles de ce que sera par la suite toute son œuvre. Pourtant, dans Les Paroisses de Regalpetra, Sciascia, le plus souvent, donne l'impression de se refuser encore une liberté d'invention qui, par la suite, apparaîtra toujours davantage. Le recueil des Oncles de Sicile, en revanche, réunit quatre nouvelles où l'invention narrative se manifeste beaucoup plus librement, sur une base documentaire également solide, avec une passion démystificatrice constante...
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Vieilles_canailles_filmLes_ames_mortes_livreÉdito
Ceux qui, à droite, pensaient avoir tout vu, vont devoir se frotter les yeux, pendant longtemps encore et ils sont loin d'avoir touché le fond.
En effet, il ne se passe pas un jour sans qu'un des deux candidats - le vainqueur et le vaincu, ou vice versa - ne nous réserve son lot de révélations. Á moins que leurs ouailles ne leur ressemblent ! Ce qui est souvent le cas, n'est-ce pas ? À droite, comme à gauche d'ailleurs. De sorte que ces messieurs et dames - tous professionnels de la politique, au sens où ils en vivent - peuvent se remplir les poches, puiser dans la caisse au besoin et impunément, sans que leurs électeurs ne le leur reprochent. Tous rêvent inconsciemment de pouvoir faire de même. Leur système démocratique est aussi pourri qu'eux.

C'est ainsi que, bon an mal an, le spectacle de guignols continue à l'UMP. Et pas des meilleurs, force nous est de le dire. Certains électeurs, nous dit-on, seraient arrivés les mains pleines de procurations bidons. Nous on se souvient tous de ces histoires d'hypothétiques vaches corses, eu égard aux subventions européennes qui arrivaient de Bruxelles. Eh bien, ça semble être du pareil au même à l'UMP. !
La main sur le cœur, ces messieurs cravatés, propres sur eux, jurent tous de dire la vérité, rien que la vérité ! Tant et si bien qu'on ne sait plus où elle se situe. De la part de Juppé comme des autres. C'est magouilles, calculs, manipulation de l'information, pressions à gogo et compagnie. Celui qui ment va en enfer !
Peut-être un quatrième "petit bonhomme" se cache-t-il encore dans la coulisse, sait-on jamais. Sans doute se contente-il encore de tirer les ficelles, en attendant que la situation soit suffisamment vermoulue. Pour arriver comme le sauveur, à défaut d'être suprême. Lui qui, coutumier du fait, avait procédé à une sorte de coup d'État contre la bande à Chirac ! À moins que l'UMP ne soit par trop pourrie pour être sauvée du naufrage ! Et, ce ne serait pas la première fois que ça arriverait.
revizor_livreÁ droite, en effet, les nouveaux partis fleurissent comme la mauvaise herbe ! Ces "associations de malfaiteurs" ne sont, tout au plus, que des machines à propulser des candidats pour quelques élections que ce soient. Financés on ne sait comment, par on sait qui, ces partis politiques ont un fonctionnement des plus obscurs. La justice elle-même en perd son latin, c'est dire ! Tous en croquent, c'est évident ! Ce, d'autant plus que c'est la présidentielle de 2017 qui est déjà en jeu.
Or, au train où ça va, "quand on voit ce qu'on voit" et qu'on sait ce qu'on sait, la droite se dit qu'elle va pouvoir revenir faire ses petites affaires. De ce fait, l'investiture revêt une importance capitale ! En effet, tant qu'un quidam n'est pas désigné candidat par son propre camp, il n'a aucune chance d'être élu. On l'a vu dernièrement au PS, ainsi qu'aux USA, seule l'investiture compte et non le procédé.
Mais, les électeurs de gauche seraient les derniers à pouvoir en rire ! Car, si la droite pratique la politique de la peau de banane, à gauche c'est le crêpage de chignons qui a prévalu, il n'y a pas si longtemps. Et c'est "le gros" qui est passé.
À la vérité : "Copé a gagné les doigts dans le nez, Fillon a perdu les doigts dans le c…" ou inversement, afin de diminuer les risques d'erreur.

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