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Au rive gauche
2 novembre 2012

Le Medef à Hollande : "Passez la monnaie, passez vos billets..."

Salaire, prix et profitKarl-Marx
La lutte entre le Capital et le Travail et ses résultats
Après avoir montré que la résistance périodiquement exercée de la part de l'ouvrier contre la réduction des salaires et les efforts qu'il entreprend périodiquement pour obtenir des augmentations de salaires sont inséparablement liés au système du salariat et sont provoqués par le fait même que le travail est assimilé aux marchandises et soumis par conséquent aux lois qui règlent le mouvement général des prix ; après avoir montré, en outre, qu'une hausse générale des salaires entraînerait une baisse générale du taux du profit, mais qu'elle serait sans effet sur les prix moyens des marchandises ou sur leurs valeurs, maintenant il s'agit finalement de savoir jusqu'à quel point - au cours de la lutte continuelle entre le capital et le travail - celui-ci a chance de l'emporter. Je pourrais répondre de façon générale et vous dire que le prix du marché du travail, de même que celui de toutes les autres marchandises, s'adaptera, à la longue, à sa valeur; que, par conséquent, en dépit de toute hausse et de toute baisse, et quoi que fasse l'ouvrier, il ne recevra finalement en moyenne que la valeur de son travail, qui se résout dans la valeur de sa force de travail, laquelle est déterminée, à son tour, par la valeur des moyens de subsistance nécessaires à sa conservation et à sa reproduction, et dont la valeur est finalement réglée par la quantité de travail qu'exige leur production. Mais il y a quelques circonstances particulières qui distinguent la valeur de la force de travail, la valeur du travail, des valeurs de toutes les autres marchandises. La valeur de la force de travail est formée de deux éléments dont l'un est purement physique et l'autre historique ou social. Sa limite ultime est déterminée par l'élément physique, c'est-à-dire que, pour subsister et se reproduire, pour prolonger son existence physique, il faut que la classe ouvrière reçoive les moyens de subsistance indispensables pour vivre et se multiplier. La valeur de ces moyens de subsistance de nécessité absolue constitue par conséquent la limite ultime de la valeur du travail.
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filmÉdito
Force nous est, une fois de plus, de constater que : plus la rentrée politique s'éloigne et plus l'équipe Fascisme-et-grand-capitalde Hollande se met à ressembler - sinon à se confondre déjà - à celle de Sarkozy. Leurs solutions à tous deux, face leur crise, ne se distinguent même plus. Un peu plus de CSG pour l'un, contre un peu plus de TVA pour l'autre s'il était passé. Et nous, les dindons, au milieu comme toujours. Leur parti est pris : il leur faut nous serrer la ceinture. Avec Sarkozy nous avions le cynisme de la droite au pouvoir, avec Hollande nous héritons de l'hypocrisie de la gauche. Belle prise ! Du double langage qu'Hollande nous tint, lors de sa campagne, nous ne retiendrons que : en premier lieu, il ne fait pas vis-à-vis des travailleurs, ce qu'il a dit qu'il ferait. Et qu'en deux, il fait ce qu'il a seulement laissé entendre au patronat qu'il ferait. Deux poids, deux mesures en somme. C'est ainsi qu'on ne parle déjà plus des augmentations de carburants qu'Hollande voulut bloquer. Ni de l'augmentation substantielle du Smic, renvoyée aux calendes grecques. Avec la crise dite de l'Euro, enfin, c'est le retour du balancier. Le passage à la monnaie unique fut une aubaine pour les affaires, la crise de la dette pourrait se révéler une aubaine pour nous. Tout s'internationalise. C'est ainsi que les problèmes des Grecs, des Portugais, des Espagnols, des Italiens, des Islandais etc, seront bientôt les nôtres. Ainsi, nous ne pourrons demeurer les bras croisés bien longtemps, à tout attendre d'un sauveur suprême, fût-il à gauche. Et, ce que les gouvernements n'osent pas faire encore, les marchés s'en chargeront. Casser des vitrines ne suffira pas ! Quant au fameux 3 % du déficit budgétaire, il autorise toutes les mesures d'austérité, on le voit partout en Europe.
MalthusAu risque de passer pour des jusqu'auboutistes, nous disons que si la bourgeoisie française choisit Hollande, ce ne fut ni pour lui faire enfiler des perles, ni pour ses beaux yeux. Après les "pigeons aux dents longues" voici le MEDEF Autrement écrit : de gros rapaces ! Et si cela ne suffisait pas, les bavardages de Montebourg obstruent la vue des syndicalistes, qui n'y voyaient déjà plus. Enfin, le congrès du PS tint le pompon. À Ayrault qui nous disait de "garder la nuque raide" nous répondrons que pour l'avoir raide, on l'a déjà et pas que la nuque. Et puis, à peine poussé à la tête de feu le PS par Martine Aubry - toujours à tirer les ficelles dans la coulisse - Harlem Désir et ses potes de "touche pas à mon pote" sont déjà aussi pourris que "les éléphants". En somme, n'oublions pas que la bourgeoisie peut tout s'acheter, y compris la corde avec laquelle on va la pendre : dixit Lénine !
Au reste, toutes les tentatives "indignées" de rénover ou de recréer un nouveau PS, aboutissent systématiquement à la même chose. A savoir que les dirigeants new-look de quelques nouvelles organisations que ce soit sont toujours aspirés vers haut. Il leur faut galvauder leur crédibilité fraichement acquise. Ce fut les cas de Rocard et Bouchardeau via le PSU, de Chevènement issu du CERES l'aile gauche de la SFIO, de Voynet des Verts et Mélenchon poussé par son Parti de gauche. En conclusion, ça grouille à gauche, comme à droite. Entre Ayrault et ses trois ministres Moscovici, Valls, Montebourg on se tire la bourre : c'est déjà, toujours et plus que jamais la course pour 2017 !
Rien ne les préoccupe plus que ça, le reste c'est du flan.
On a donné : C'est la tête haute qu'on veut garder !

 

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