La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf !

Biographie de Lénine 1930
Lénine : Lénine, Vladimir Iliitch Oulianov (1870-1924) fondateur de l'Internationale Communiste, disciple de Marx, chef du Parti Bolchevik et organisateur de la révolution d'octobre en Russie, naquit le 9/21 avril 1870 à Simbirsk, maintenant Oulianovsk. Son père, Ilia Nicolaevitch, était maître d'école. Sa mère, Maria Alexandrovna, était la fille d'un médecin... Son frère aîné (né en 1866), faisait partie du groupe des Narodovoltzy et prit part à l'attentat  manqué contre Alexandre III. Il fut exécuté. Cet événement fut décisif dans la vie de Lénine.
Jeunesse :Troisième d'une famille de six enfants, Lénine termina ses études au lycée de Simbirsk en 1887, obtenant la médaille d'or ; il entra à l'université de Kazan pour faire ses études de droit, mais fut renvoyé en décembre de la même année et banni du pays pour avoir pris part à une réunion d'étudiants. Il n'eut la permission de rentrer à Kazan qu'en automne 1889. Il commença alors l'étude méthodique de Marx et se lia avec les membres du cercle marxiste local. En 1891, il passa ses examens de droit à l'université de Saint-Pétersbourg, et débuta en 1892 comme avocat stagiaire au barreau de Samara, plaidant même dans plusieurs procès. Mais sa vie était surtout consacrée à l'étude du marxisme et à son application au développement économique et politique de la Russie et du monde entier. Peu après, Lénine commença dans la presse une lutte théorique contre les falsificateurs de Marx. En avril 1895, il fit son premier voyage à l'étranger pour rencontrer Plekhanov, Zassoulitch, Axelrod et le groupe marxiste "Osvobojdénié Trouda" (Libération du Travail). A son retour à Saint-Pétersbourg, il organisa le groupe illégal de "l'Union pour la libération de la classe ouvrière", qui devint rapidement une organisation importante, menant une active propagande parmi les ouvriers. En décembre 1895, Lénine fut arrêté ainsi que ses plus proches collaborateurs. Il passa l'année 1896 en prison, fut exilé, en février 1897, pour trois ans dans la province de l'Iénisséi, en Sibérie orientale.
En I898, il épousa N. K. Kroupskaïa, une camarade de l'"Union" de Saint-Pétersbourg et sa fidèle compagne pendant les 26 dernières années de sa vie. Durant son exil, il termine son ouvrage économique le plus important : Le développement du capitalisme en Russie, basé sur une documentation statistique considérable (I899).
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Édito
En remettant le mot "révolution" à l'ordre du jour dans cette campagne électorale - poussé en cela par ses alliés communistes - Mélenchon s'attire autant de sympathies à gauche, que de haines à droite et à l'extrême droite. Et puis, ça amuse les journalistes, que les platitudes de Hollande - qui marche sur des œufs - ne font plus vibrer depuis longtemps. Sauf que, plus il précise sa pensée (zigzagante) et plus on s'aperçoit qu'il ne sait plus vraiment où il va, ni de quoi il nous parle.
C'est ainsi qu'à vouloir servir trop de maîtres à la fois, Mélenchon fait le grand écart tous les jours. Une posture des plus difficiles à tenir très longtemps, accordons-le nous. Sous les vivats de ses partisans, il se met à avoir "la grosse tête", ne sait plus très bien où il habite ! Faux modeste, au surplus, cette pression pourrait bien lui faire faire le pas "de côté" de trop.
Euphorisés par les médias, les militants du PCF croient à une renaissance de leur parti, tandis que ce pourrait être au contraire un de ses enterrements supplémentaires, en grande pompe ! Mais ça, c'est l'avenir qui le dira. Toujours est-il que Mélenchon va peut-être réussir le même coup que Chevènement en 2002. À savoir : faire chuter le candidat du PS, que beaucoup d'ex-socialistes détestent. Quelques règlements de compte, en somme, par électeurs interposés. Ça ne vole pas haut ainsi qu'on le voit, mais c'est toujours ça de pris. Tandis que les législatives qui suivront pourraient bien être du même tonneau.
Et tout le monde de s'accorder que plus la cohorte de journalistes qui colle aux basques de chaque candidat est grande et plus celui-ci a de chances de décoller dans les sondages. Mais, il n'y a rien de plus versatile et de moins fidèle que les médias ! À l'exception toutefois de la cote d'amour dont Sarkozy bénéficie auprès d'eux, lui qui fait campagne avec deux casquettes ! Un jour c'est alternativement le président (ou ses ministres) qui s'exprime, un autre c'est le candidat. Or, si Sarkozy a appris quelque chose au cours de ses cinq années de présidence, c'est bien l'art de se servir des médias.
Tant et si bien que face à cette déferlante médiatique, Hollande fait un peu amateur, doublé d'un redoublant. Dans la mesure où l'échec récurrent de Ségolène refait toujours surface. Bref, il est bien difficile de se dire socialiste, en faveur de l'intérêt du plus grand nombre et de vouloir en même temps se montrer meilleur que Sarkozy vis-à-vis des privilégiés. "Un pas de deux" qui pourrait lui être fatal ! En outre, il se méfiait de Montebourg sur sa droite, mais le danger vient sur sa gauche.  Ceci étant, l'attrait du pouvoir, au sein de la petite-bourgeoisie ne date pas d'hier, ainsi qu'on le voit à la lecture des livres cités en référence. Y compris lorsque la situation se dramatise. Les crises et les guerres sont autant de prétextes à des surenchères entre opportunistes de tous poils. La misère, le nombre de morts n'ont aucune importance pour ceux qui, dans l'ombre, attendent patiemment leur heure de gloire.
En ce sens, les couplets quotidiens de Mélenchon quant au sacrifice de sa propre personne - tous destinés à endiguer les jalousies toujours sous-jacentes dans son camp -  sont prosaïquement dérisoires, pour les gogos.
Chacun sait : à démagogue - démagogue et demi !