Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Au rive gauche
18 février 2012

La dette : "ça eut payé, mais ça ne paie plus !"

 F. Raynaud

L'ETAT ET LA REVOLUTION

L_etat_et_la_revolution_livre

CHAPITRE V : LES BASES ECONOMIQUES DE L'EXTINCTION DE L'ETAT
L'étude la plus poussée de cette question est celle qu'en a faite Marx dans sa Critique du programme de Gotha (lettre à Bracke, du 5 mai 1875, imprimée seulement en 1891 dans la Neue Zeit, IX, 1, et dont il a paru une édition russe). La partie polémique de cette œuvre remarquable, qui constitue une critique du lassallianisme, a pour ainsi dire rejeté dans l'ombre la partie positive de l'ouvrage, à savoir : l'analyse de la corrélation entre le développement du communisme et l'extinction de l'État.
1. COMMENT MARX POSE LA QUESTION
Si l'on compare superficiellement la lettre de Marx à Bracke, du 5 mai 1875, et la lettre d'Engels à Bebel, du 28 mars 1875, examinée plus haut, il peut sembler que Marx soit beaucoup plus "étatiste" qu'Engels, et que la différence soit très marquée entre les conceptions de ces deux auteurs sur l'État. Engels invite Bebel à cesser tout bavardage sur l'État, à bannir complètement du programme le mot État, pour le remplacer par celui de "communauté"; il va jusqu'à déclarer que la Commune n'était plus un État au sens propre. Cependant que Marx va jusqu'à parler de "l'État [Staatswesen-en allemand] futur de la société communiste", c'est-à-dire qu'il semble admettre la nécessité de l'État même en régime communiste.
Mais cette façon de voir serait foncièrement erronée. Un examen plus attentif montre que les idées de Marx et d'Engels sur l'État et son extinction concordent parfaitement, et que l'expression citée de Marx s'applique précisément à l'État en voie d'extinction.
>> Lire la suite

pas_la_pour_etre_aim__filmÉdito : Décidément, nos amis grecs n'en finissent pas d'être tarabustés et mis sur la sellette - si ce n'est au pilori - avec le feuilleton quotidien de la dette, de l'euro, de l'Europe, des marchés financiers et tutti quanti. Il ne se passe pas une journée sans que les médias ne fassent passer le peuple grec pour le plus dépensier de l'Europe Camarade_Nachman_livrecapitaliste. Il faut croire que les gros créanciers de ce petit pays espèrent encore tirer de bonnes traites sur le dos de la  population. La valse des millions d'euros, dans un sens comme dans l'autre, finit par nous donner le tournis. Mais, ce n'est pas parce que les caisses de tous les états sont vides, nous dit-on, que cela empêche Sarkozy et Cameron (son homologue britannique), par exemple, de causer gros sous. Les nôtres, bien entendu. À propos de la construction en commun d'un objet de première nécessité, à savoir : un porte-avions nucléaire. Et, ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère, les salauds ! C'est que les dépenses d'armement, à elles seules, suffiraient largement à annuler toutes les dettes de tous les états. Mais aucun homme politique, pas même Hollande, n'ose dénoncer le gâchis que cela représente. Certes, ces industries emploient énormément de monde, mais pour quels bénéfices et surtout pour quels destinataires ? Mélenchon le gouailleur patenté n'en dit rien de plus, lui non plus. On touche aux budgets des hôpitaux, de la Sécurité Sociale, de l'éducation, des équipements etc., mais pas à celui de l'armement. Là-dessus, sans mot dire d'ailleurs, ils tombent tous d'accord.
Si nos élections à nous paraissent faites d'avance, celles qui vont avoir lieu en Grèce seront plus significatives de la tendance qui va se dégager, pour la décennie à venir peut-être. Il y a toutes les chances que les choses évoluent verd_un_monde_qui_n_est_plus_livres la droite, si ce n'est davantage. Sans écarter les risques d'un coup d'état téléguidé de l'extérieur, ainsi qu'on l'a déjà vu dans ce pays.
Par ailleurs, si la pression sur eux ne se relâche pas, l'économie accessible aux petites gens risque de se désorganiser. Le système D pourrait bien devenir la seule solution pour beaucoup. Car on n'a jamais vu des gens se laisser mourir de faim, sans essayer tout ce qui est possible de faire: ça s'appelle de la résistance !
A propos de pillage, les premiers à vandaliser la Grèce ce sont les requins de la finance, ceux qui roulent en limousine de luxe entourés d'une meute de gardes du corps, en costume cravate etc. La pègre en quelque sorte ! Laquelle du haut de ses instances dites "européennes" énonce des dictats aussi irréalistes qu'injustes. Et les fameuses agences de notation de s'inviter au concert, comme si ça ne suffisait pas déjà ! Sans opposition véritable et sans organisation à l'échelle de l'Europe, tous ces beaux parleurs pavanent, se gaussent, se présentent même comme les sauveurs des faibles. Mais il suffirait que la protestation s'étende pour qu'on ne les entende plus. Et de l'argent ils en trouveraient, comme en Juin 36, Mai 68 ou à la suite des deux guerres mondiales.
Chez nous, si Sarkozy se fait sortir, comme il apparait fortement que cela va lui arriver, il pourra se dire qu'il l'a bien cherché. Fouquet's oblige ! Même à droite, ça les gonfle. Quant à Hollande s'il est élu, il le devra davantage à un sentiment anti-Sarkozy qu'à un désir effréné des Français de le voir arriver à l'Élysée. On fait parfois avec ce qu'on a et comme on peut. De toutes façons, celui qui sera élu devra se plier aux exigences des capitalistes, d'une manière ou d'une autre. Parisot, la patronne du MEDEF, dit aujourd'hui que ça ne suffit pas encore au sujet des retraites. Elle n'attend pas les résultats du second tour pour annoncer la couleur.
Elle sait bien que : Gauche ou droite, c'est blanc bonnet et bonnet blanc !

Commentaires
E
Mon cher,<br /> <br /> C'est certainement encore pire que ce que toi et moi nous imaginons. La corruption est partout. Et met à mal le système lui-même. La mafia n'en n'est jamais que l’apogée. Et c'est vers cela que nous allons si nous ne prenons pas les choses en main.<br /> <br /> Tout ce beau monde a ses petits amis partout. Ils prennent d'une main ce qu'ils ne rendent pas de l'autre. Ça va saigner, je te le dis. Etienne.
Répondre
T
pour moi non seulement la dette n'est qu'un outil de gestion destinée à la masse travailleuse. Comment faire passer un message le plus rapidement possible et surtout avoir des effets directs sans ce formidable outil qu'est la masse monétaire. J'endone;j'endonepa; et tout le monde joue au petit singe qui attend sa banane!!!<br /> <br /> c'est donc par la dette que la manipulation des foules c'effectue depuis un grand bureau ovale, pourquoi pas? <br /> <br /> bien à Toi Etienne
Répondre
Au rive gauche
Visiteurs
Depuis la création 73 454
Derniers commentaires