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Au rive gauche
5 janvier 2012

Sarkozy : tes vœux pieux, tu peux te les mettre où...

Préface de Friedrich EngelsEngels-la-question-du-logement
"Les pages qui suivent sont la réimpression de trois articles que j'ai écrits en 1872 pour le Volksstaat de Leipzig. C'était l'époque où la manne des milliards français se déversait sur l'Allemagne; l'État remboursait ses dettes, on construisait des places fortes et des casernes, on renouvelait les stocks d'armes et d'effets militaires; brusquement, le capital disponible, tout autant que la masse d'argent en circulation, se trouvèrent considérablement accrus; tout ceci à un moment où l'Allemagne faisait son entrée sur la scène mondiale non seulement comme "empire unifié", mais aussi comme grand pays industriel. Les milliards donnèrent à la grande industrie alors à ses débuts un puissant essor; ce sont eux surtout qui amenèrent après la guerre la brève période de prospérité si riche en illusions, suivie aussitôt du grand krach de 1873-1874, par lequel l'Allemagne s'affirma comme un pays industriel capable d'affronter le marché mondial."
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Édito
Camping_a_la_fermeAucun de nos fidèles lecteurs, nous en sommes certains, ne verra d'inconvénients à ce que nous ne commencions pas cette nouvelle série d'articles, par nous souhaiter on ne sait quoi en ce début d'année 2012. Laquelle commence comme 2011 s'est terminée. Autant dire que ce que nous n'avons pas fait l'année dernière, reste à faire. Et puis, nous l'avons bien vu, il n'y a de véritable trêve que pour les confiseurs, n'est-ce pas ?
Enfin, s'il ne s'agissait pas de notre futur niveau de vie, tous les politiciens avides de nous arroser de leurs "bons vœux", pourraient aller se faire rhabiller.
En revanche, la relecture du livre d'Engels, à propos de la question du logement, nous replonge dans une actualité très immédiate qui, hélas, illustre on ne peut mieux ses prédictions. Il était déjà question de crises économiques et de dettes étatiques, surtout fin 19e ! Ceci pour dire que tous les discours, de quels côtés qu'ils viennent, qui voudraient nous faire accroire que nous pourrons unL'enfant-du-Danube jour nous en débarrasser ne sont que triples mensonges de triples balivernes pour de triples buses. C'est grâce à la dette que la grande finance rançonne l'État endetté. À la manière dont des usuriers peu scrupuleux profitent des petites gens endettées. Elle n'existerait pas, qu'il faudrait l'inventer. Rappelons-nous l'emprunt Giscard indexé sur l'or. Ayant prélevé 6,5 milliards de francs à peine, les finances publiques rembourseront 92 milliards de francs. Ça, c'est s'enrichir ! Ou, nous voulons bien ne rien y connaître. Alors, pour la dette : repassez messieurs les bourgeois, nous, on a déjà donné ! On s'en fout de votre dette ! C'est clair !
En revanche, se loger, en hiver surtout, est encore et toujours un problème, pour un nombre croissants de personnes. Même pour des gens qui travaillent ! Autant dire qu'il est encore possible de spéculer bassement sur les exigences vitales de toute vie humaine que sont : le besoin de s'alimenter, se loger, se vêtir, se soigner, se cultiver, se déplacer, d'éduquer ses enfants etc. Non sans oublier que le capitalisme affame encore et toujours la majeure partie de la planète !: De ce point de vue, rien n'a véritablement changé depuis le 19e siècle et avant, a fortiori. A moins que les choses ne soient encore pires, dans certaines parties du monde.
YossikEngels et Marx dénonçaient déjà les velléités réformistes petites-bourgeoises de ne vouloir s'en prendre qu'à quelques aspects les plus abjects du système, sans toutefois avoir la volonté de s'attaquer aux causes. Et certains des nôtres, aujourd'hui, de repenser à nouveau aux formes associatives, coopératives et mutualistes chères à Proudhon, ainsi que nous le suggérait un camarade.
Sarkozy en personne était prêt, a-t-il dit, à favoriser la création de l'une d'entre elle,! C'est dire à quel point les tentatives de vouloir "sortir" des lois du marché, par nos propres moyens, ne sauraient être qu'autant d'impasses. Pas dupes, les salariés de la société en question ont demandé à pouvoir y regarder à trois fois, avant de se lancer. Que ces salariés reçoivent 50 000 € comme indemnités de licenciement n'est que justice ! Mais, qu'on les oblige à les remettre dans une "boite" qui vient de couler, ça c'est une autre paire de manches ! Pas fous les travailleurs !
Et voici la TVA sociale qui repointe le bout se son nez. Autrement écrit : Nous allons nous payer même notre protection sociale, notre chômage, notre retraite etc. Or, si ce n'est pas un abaissement du coût de la force de travail, qu'on nous dise ce que c'est ? Tout ce discours ne s'adresse qu'aux patrons et à la droite.
Et la gauche de marcher sur la pointe des pieds, à ce sujet. De ce point de vue, Hollande est en quelque sorte la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf. Là, nous pensons à ce que notre vieil instituteur nous disait souvent, à savoir "qu'à force de tirer sur la corde, elle finirait par craquer !" C'est ce qui ne va pas manquer d'arriver ! Comme cela s'est toujours produit.
Face à la dette, nous sommes tous des Grecs.


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