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Au rive gauche
18 avril 2011

Le déni ou la révolte, c’est tout ce qui nous reste !

les_revoltes"Tandis que leurs pères sont au front, des adolescents découvrent en bande leur indépendance. Livrés à eux-mêmes, menés par les démons de leur révolte, ils inventent des jeux qui leur permettent de renverser le monde des adultes, d'échapper à l'autorité de leur famille. C'est l'apprentissage de tous les dangers, de toutes les déraisons. Sur fond de guerre, la découverte de la vie, de la sexualité, le passage du rêve de l'enfance aux réalités du monde ne vont pas sans danger.Écrits en 1929, roman du destin hongrois, des grands bouleversements nés de la Première Guerre mondiale, Les Révoltés, où le Cocteau des Enfants terribles sut se reconnaître, mêlent de façon étonnamment réussie les troubles de l'adolescence et la confusion d'une époque.
Sandor Maraï (1900-1989) est né à Kassa (aujourd'hui Kosice en Slovaquie) dans une famille aisée. D'abord journaliste à Budapest, en Allemagne et à Paris, il a connu la célébrité comme romancier dans la Hongrie des années trente. La destruction de sa bibliothèque pendant la guerre et l'installation du régime communiste dans son pays l'ont poussé à émigrer en Europe puis aux Etats-Unis. Il est resté interdit en Hongrie jusqu'en 1990. Est également publiée aux Éditions Albin Michel La Conversation de Bolzano. L’éditeur.

American_GraffitiSi je disais que nous nageons toutes et tous en pleine hystérie, je ne prendrais pas le risque de me tromper de beaucoup. Ce serait, dirons-nous, la réponse que nous donnons à notre destin de mortel ! Perspective aussi inéluctable qu’insoutenable, inconsciemment tout du moins. Ce qui ne nous avance pas de beaucoup, il est vrai.
La naissance de l’art, pariétal et autre ensuite, est plus que certainement le produit de cette tentative d’échappatoire. Mais, rien n’y fait, nous revenons incessamment dans nos traces, comme des êtres sans destin. À l’instar des Dupont et Dupont perdus dans le désert, qui tournent en rond. Trop heureux de suivre les traces d’un véhicule, qu’ils ignorent être le leur !  
Cela justifie-t-il qu’il faille profiter, le temps d’une vie? Assurément non ! C’est ce que, a contrario, le après moi le déluge de la bourgeoisie est plus que jamais en train de nous démontrer, à l’heure actuelle.
Car, qu’on ne s’y trompe pas, toutes les guerres que mènent les bourgeoisies nationales, à droite et à gauche, ne sont que l’expression, si ce n’est la conséquence, de leurs guerres plus générales et constantes contre leurs pauvres, que nous sommes pour la plupart ! Il s’agit entre autres choses de nous avertir qu’elles ne seront pas faciles à déloger, voire à exproprier.
Mais fort heureusement la vie, elle, n’a cure de ces avertissements et révolutionne sans cesse nos conditions d’existence. À la moindre brèche, elle s’engouffre et triomphe toujours.
Et le sexe, me demanderez-vous ? Il est, psychanalytiquement parlant, le vecteur principal de la vie.
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