Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Au rive gauche
25 février 2011

Prolétaires de tous les pays, unissons-nous !

belle_eqpoque"Pourquoi, lisant le Requiem pour un paysan espagnol de Ramôn Sender, est-on saisi par la même fièvre qu'à la lecture de l'Ami retrouvé de Fred Uhlman, de l'Accompagnatrice de Nina Berberova ou du Fusil de chasse de Yasushi Inoué - pour ne citer que trois de ces récits dont on sait, à peine les a-t-on découverts, qu'ils demeureront à jamais gravés dans la mémoire ?
 La réponse tient en partie au moins, je crois, dans le double jeu de l'ellipse et de l'implicite, dans l'art, infiniment périlleux, de presque tout dire en disant peu. Avec son Requiem, Ramon Sender fournit en tout cas une illustration parfaite. Ce qu'il donne à voir, à entendre, à comprendre là, c'est la dramaturgie de la guerre civile espagnole dans la société paysanne, alors même que cette guerre demeure pratiquement innommée - ce qui, déjà, en fait entrevoir le caractère innommable." Hubert Nyssen

La guerre civile espagnole et le franquisme qui en résulta, n’en finissent pas de nourrir l’imaginaire dit de gauche.  Encore loin, toutefois, de La Révolution Russe, il est vrai.
Peut-être cela tient-il à l’écart qui sépare encore et toujours les deux courants politiques à l’origine des deux révolutions, à savoir : l’anarchisme, d’un côté, et le bolchévisme de l’autre.
Lesquels deux sont l’expression politique de deux classes sociales antagonistes, certes. Mais, alliées en définitive contre leur ennemi commun. Je veux parler du "Grand capital", dixit Georges Marchais. 
Pour tenter d’enrayer le cours historique, lequel aboutit à sa propre disparition, la petite-bourgeoisie s’oppose à la mondialisation. Sans proposer d’avenir à personne. Que la conservation d’un passé, à jamais révolu.
Tandis qu’à l’opposé, la classe ouvrière pourrait s’appuyer sur une économie concentrée comme jamais ! Afin d’offrir à l’humanité, entière, une économie mondialement débarrassée de la propriété privée, cause de tous nos malheurs.
Films et romans fournissent et alimentent encore notre imaginaire à ce sujet.
>> Lire la suite

Commentaires
Au rive gauche
Visiteurs
Depuis la création 73 457
Derniers commentaires