Tant va la cruche à l’eau, qu’elle finira bien par se casser…

Qui se souvient, aujourd’hui, qu’il y ait eu un jour un "puissant" parti communiste en Égypte ? Plus personne ou presque.
Or, depuis l’effondrement de l’ex URSS il n’est plus question, au Moyen-Orient, que des Frères musulmans, si ce n’est des intégristes et autres nationalistes en tous genres etc., qui puissent donner une direction aux soulèvements populaires, auxquels nous assistons en ce moment-même.  Ce à défaut de l’armée, dernier rempart de l’état bourgeois.
Autant dire que ces dernières solutions de rechange peuvent se révéler pire encore, que les précédentes pour les populations en question. Comme si la politique "de la terre brûlée" que pratiquent les pays impérialistes, dans leurs ex-colonies, annihilait même toute les chances d’une opposition dite démocratique.
Par ailleurs, qui sait si ces soulèvements ne sont pas indirectement liés aux effets de la dernière crise boursière et mondiale ? Cela se pourrait tout à fait.
Toujours est-il qu’ils nous révèlent un aspect, non des moindres, de la corruption grandissante de tous les dirigeants politiques, pays riches et pauvres compris. L’exemple de Michèle Alliot-Marie qui est elle aussi allée à la mangeoire (ce avec ses parents, il n’y a décidément pas de petits profits), est là pour le confirmer si besoin était. À défaut de s’écrouler, leur système se gangrène, pour le moins ! Peut-être n’aurons-nous besoin que de le pousser pour qu’il s’écroule. Mais, c’est là une autre histoire.

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