"Je pense, donc je suis"
Mais, comme le dira le Discours, du susnommé :
"Ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, le principal est de l'appliquer bien".
En ce début d’année 2010, ma correspondante continue à se chercher, sans se rapprocher de moi pour autant. En oubliant presque le sexe qui est le sien. Car la destinée qui préoccupait tant notre ami Descartes pourrait n’être que sexuée, si toutefois elle existe !
Néanmoins, aujourd’hui, on n’entend plus parler que de faire la fête. Comme si les générations actuelles découvraient quelque chose. Because cette manie de ne regarder que ce qui se passe à nos pieds. Comme si l’humanité était née avec nous ! Où, pourquoi pas, de nous ?
Alors que cette addiction dionysiaque à la "défonce" s’il en est, est plus que certainement aussi vieille que ne l’est l’humanité.
Tout cela, bien sûr, ne repose que sur une prétention on ne peut plus infantile, à savoir : une prétention au bonheur. Ce qui ne nous empêche nullement d’en remettre une couche à l’adolescence ! Comme si nous avions besoin de la vérifier une fois encore, avant de l’abandonner. S’ouvre enfin l’existence adulte sur laquelle Descartes et bien d’autres s’étaient déjà penchés avant nous.
En résumé, tout fonctionne comme si chaque génération avait besoin de l’évaluer par elle-même, puis de redécouvrir ce qui avait déjà été pressenti avant elle, pour s’en pénétrer en désespoir de cause ! À savoir que tout est vain. Or aimer la fête c’est a contrario chercher à l’oublier, voire à l’opposé d’aimer la vie.