Hystériquement vôtre ! (suite)

Après les côtés positifs de l’hystérie, à savoir : l’émergence du héros, place maintenant aux aspects qui le sont moins, pour ne pas dire davantage. En effet, chez l’hystérique il y a toujours une certaine jouissance à se faire mal. Qui peut aller jusqu’au suicide, si on ne l’arrête pas. De manière générale l’hystérique est, pour le moins, un paranoïaque qui s’ignore !
Sans aller jusqu’à cette extrémité, chez l’hystérique il y a toujours un comportement ambivalent : anorexique et boulimique. Deux manières de s’alimenter qui s’apparentent à un certain masochisme ! Au sens où il n’y a pas de mal à se faire du bien, quitte à se faire souffrir au besoin ! Et enfin, l’hystérique a un trou à la place du sexe.
Sans hystérie, point de tabagisme en somme, ni d’alcoolisme ! Et encore moins d’addictions plus graves. En admettant que quelque chose soit grave pour un ou une hystérique. Puisque la mort n’est que la jouissance portée à son point maximum.
Tout en étant un comportement qualifié de féminin (eu égard au complexe de castration), on trouve de l’hystérie chez les deux sexes.
Tout le monde démarre hystérique, je l’ai dit hier. Seule une rivalité paternelle conséquente, bénéficiant d’une préférence maternelle sans faille, peut casser cette hystérie et la ramener à des proportions acceptables par tous. C’est ce qu’on a tendance à oublier aujourd’hui. Avec en prime, toutes les difficultés que la jeunesse affiche. À moins d’être aveuglément hystérique !

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