Le drame du prolétariat français…
Léon Trotski, qui savait de quoi il parlait, disait que pour faire la révolution il fallait remplir trois conditions :
- la première : un parti révolutionnaire,
- la deuxième : un parti révolutionnaire,
- la troisième, enfin : un parti révolutionnaire !
la population tunisienne, qui fait le bonheur de la presse mondiale en ce moment, est en train d’en faire l’amère expérience. Tout en vérifiant sur le terrain ce que disait Engels, au sujet de l’état. Lequel, écrivait-il, n’est qu’une bande d’hommes armés !
Par ailleurs, sur la photo ci-contre, on peut voir Chevènement arrivé illico presto, Jean Minjoz le maire socialiste de la ville tout aussi pressé de se montrer aux côtés des Lip et enfin Raymond Burgy (CFDT) au micro, pour le compte des travailleurs. L’homme en noir à collerette blanche, devant Roland Vittot (autre co-leader charismatique du mouvement) n’est autre que l’archevêque de Besançon.
C’est dire comme tout ce "beau monde" a rappliqué.
Il fallait, d’une part, tenter de contenir ces ouvriers déchainés. Puis, d’autre part, récolter si possible quelques marrons tirés du feu par les ouvriers en lutte.
En outre, personnaliser le conflit autour du nom seul de Charles Piaget aurait provoqué une levée de bouclier, à ce moment-là. Ça, c’est l’œuvre de la presse. Or, Charles est devenu un tel personnage qui s’il ment, il le fait par omission. Il faut avoir le courage, parfois, de rétablir certaines vérités. Ceci dit avec le respect et l’amitié que je lui voue. Seule la vérité est révolutionnaire, a dit Marx.
Sur la photo : à droite de Roland, on distingue Jean Raguénès. Et enfin, votre serviteur à l’appareil photo à droite.
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