Famille, famille quand tu nous tiens... (suite)

En ce jour, nous passons au clan familial de ma mère, c’est-à-dire : les Mourey.
Ancêtres directs de Francis Mourey le célèbre cyclo-crossman, bien connu des amateurs de ce sport.
Toujours est-il que le "bien-être" nous fut apporté par cette branche familiale-là. Les Delphenot (autrement dit : les Courgey) nous lèguerons une certaine âpreté ou disposition à travailler dur. Lequel clan Mourey, enfin, passait pour être l’un des plus riches du village.
C’est ainsi que n’ayant conservé que six enfants, sur les onze que ma grand-mère mit au monde, mon grand-père arriva à en "loger" quatre. C'est-à-dire à fournir quatre maisons, dont la boulangerie qu’il construisit pour son fils aîné.
C’est ainsi que mon père ne cessait de rendre hommage à ma mère, pour le courage dont "les quatres filles Mourey" avait fait preuve au moment du transport des pierres, de la carrière au chantier.
Toutefois cette richesse était plus matérielle que financière. La nombreuse descendance eut tôt fait de la partager ! 
Toujours est-il que c’est de ce grand-père là que j’entendis le plus honorablement parler. Il passait pour être l’intellectuel et l’audacieux de la famille. J’avais cinq ans, lorsqu’il est mort ! Et en vins souvent à me dire que si je me suis tourné vers l’écriture, c’est probablement pour lui rendre hommage.
À moins que ce ne soit que pour complaire inconsciemment à ma mère. Allez savoir ce qui, au fond, nous motive.

>> Lire la suite