Famille, famille quand tu nous tiens…

Qui n’a pas pesté contre sa propre famille ?
Sans forcément en connaître les tenants et les aboutissants inconscients ?
Aujourd’hui nous allons commencer par un retour sur le clan maternel de mon père à savoir les Boiteux. Lesquels sont originaires de Surmont, de même que les Courgey le sont d’Orve.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, j’ai psychologiquement énormément reçu d’Honorine, la mère de mon père. Conséquemment mon dévouement militant, entre autres choses. Et, qui sait l’apport de son propre père Fridolin ?
Prénom au sujet duquel, nous les garçons, nous moquions de notre père qui le portait en second. Sans savoir qu’une opposition sexuelle masculine et endémique surtout trouvait là une occasion de s’exprimer.
En revanche, il se pourrait bien que le masculin paternel transite parfois par la mère. À l’instar de celui Sartre, de Camus et de bien d’autres. Et inversement pour le féminin. Voilà qui va à l’encontre des quelques idées bien reçues, qui voudraient que l’on ne reçoive la part masculine, qu’il y a en nous toutes et tous, directement de son propre père. Et réciproquement avec la mère. Or, d’un point de vue transgénérationel, les choses paraissent plus compliquées qu’elles en ont l’air. Les apports sont pour le moins croisés et inconscients surtout. Bien qu’un garçon ne s’identifie qu’à son père.  Ce qui nous fait dire que lorsqu’un garçon a des problèmes "il a mal à son père !"

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